Une rentrée scolaire rassurante dans les Appalaches
Le Centre de services scolaire des Appalaches (CSSA) est finalement parvenu, en date du 24 août, à pourvoir tous les postes d’enseignement à temps plein par du personnel dûment qualifié.
Les enseignant(e)s travaillaient activement afin d’être en mesure d’accueillir les quelque 6000 élèves attendus mercredi. Quelques postes à temps partiel demeuraient toutefois vacants, notamment au secondaire.
Quant au personnel professionnel et de soutien, le Service des ressources humaines du CSSA poursuivait ses efforts pour compléter les équipes. Selon l’organisation, le défi demeurait important en surveillance d’élève et en service de garde, où une trentaine de postes étaient toujours à pourvoir. Cependant, les emplois en technique d’éducation spécialisée à temps plein ont tous trouvé preneur, ce qui se veut une excellente nouvelle pour le soutien aux élèves en difficulté.
En ce qui concerne le transport scolaire, ce secteur jouit d’une situation enviable comparativement à plusieurs régions du Québec. Tous les circuits pourront démarrer comme à l’habitude.
« La rentrée scolaire s’annonce prometteuse pour la réussite des élèves. La qualité des services fait honneur à l’engagement et au dévouement du personnel en place. Dans le contexte actuel, il importe de soutenir les équipes tout en planifiant judicieusement les années à venir. À titre d’exemple, les initiatives menées conjointement avec le milieu universitaire et le Service éducatif du CSSA permettent de trouver des solutions viables en matière de recrutement et de qualification », a mentionné le directeur général Jean Roberge.
La période de recrutement se poursuit. Les candidatures peuvent être acheminées à l’adresse suivante : emplois@cssa.gouv.qc.ca.
CELLULAIRE EN CLASSE
Par ailleurs, appelé à commenter la volonté du ministère de l’Éducation à mieux encadrer la présence des cellulaires en classe, M. Roberge s’est montré favorable. « La situation est quand même bien gérée dans notre organisation. Les enseignants avaient développé des stratégies avec le temps que ce soit, par exemple, l’utilisation d’un panier dans lequel les élèves doivent déposer leur appareil en arrivant. »
Il a ajouté que la majorité ou sinon la totalité de la clientèle au secondaire possède aujourd’hui un cellulaire et que cela devient de plus en plus répandu au primaire. « La démarche sera davantage encadrée et plus claire. Nous entendons dire que l’appareil pourra continuer à être utilisé à des fins pédagogiques comme c’est le cas actuellement. Je crois cependant que son utilisation doit être restreinte en classe parce que c’est un lieu d’apprentissage et d’échanges. La directive prévue par le ministre de l’Éducation donnera un levier aux enseignants afin d’agir en fonction de la règle qui sera émise. Je trouve cela intéressant. »