La Boutique du cadeau de l’hôpital rouvre ses portes

La Boutique du cadeau de l’hôpital de Thetford Mines rouvrira officiellement ses portes à compter du 21 novembre, et ce, après un peu plus de deux ans de perturbation en raison de la pandémie. Les bénévoles seront sur place du lundi au vendredi entre 10 h et midi, puis de 13 h à 15 h.

Cet organisme à but non lucratif existe depuis maintenant 48 ans. À ce jour, environ 250 000 $ ont été redistribués en dons de toutes sortes. « Notre mission est d’amasser des sommes par la vente de cadeaux ou d’items afin de les réinvestir au profit des usagers de l’hôpital. Parfois, différents départements ont besoin de quelque chose de spécifique pour eux, mais qui n’est pas comblé soit dans le budget de l’établissement ou dans celui du ministère de la Santé », a mentionné au Courrier Frontenac la présidente du conseil d’administration, Hélène Savoie.

La Boutique du cadeau peut contribuer au remplacement d’un réfrigérateur pour les employés ou encore d’une télévision dans une salle d’attente. « Ces objets sont de moindre importance en coût, mais tout aussi bénéfique. Nous avons déjà financé l’achat de civières-douches pour accommoder des personnes qui ne peuvent pas prendre un bain. Au département mère-enfant, nos bénévoles remettent des petits bonnets en tricot », a renchéri Mme Savoie.

Un don annuel de 1000 $ est également remis au Groupe d’entraide cancer et vie pour l’achat, entre autres, de prothèses capillaires ou des vêtements adaptés. Les bénévoles préparent aussi des trousses d’effets personnels pour les usagers dans le besoin, en plus d’avoir participé à l’aménagement de chambres pour les personnes en fin de vie ou celles qui demandent l’aide médicale à mourir. « Nous y allons avec les budgets que nous avons, mais c’est beaucoup apprécié par ceux et celles qui en profitent », a dit Mme Savoie. 

La Boutique du cadeau compte actuellement 35 bénévoles, alors qu’avant la pandémie elle en avait 49. « Nous aimerions avoir entre 40 et 50 personnes puisque nous sommes ouverts cinq jours par semaine. Je dois admettre que le bénévolat est en voie de disparition. J’ai des dames qui sont âgées de 86 et 87 ans. Nous sommes continuellement en recrutement », a-t-elle conclu.