La Station des arts accueille l’exposition «Au rythme des saisons»

La saison estivale se poursuit à la Station des arts alors que l’exposition «Au rythme des saisons» est présentée jusqu’au 21 août. Cette dernière regroupe plus d’une soixantaine d’œuvres réalisées par les artistes pastellistes Denise Grégoire, Denise Mercier Blais et Gisèle Martineau.

Cette exposition est l’occasion de découvrir de quelle façon chacune de ces trois artistes interprète un sujet commun, soit les quatre saisons au pastel sec. Il faut savoir que le pastel sec est un médium ancien qui s’applique avec des bâtonnets. Il s’apparente à la fois au dessin et à la peinture. Une symphonie de couleurs qui en mettra plein la vue aux grands et aux petits.

Les artistes

Denise Grégoire s’intéresse aux arts depuis de nombreuses années. Au fil des ans, elle a su apprivoiser l’huile, et depuis quelque temps le pastel sec. Ses œuvres se caractérisent notamment par l’utilisation de jeux d’ombres et de lumières. Lors de la dernière saison hivernale, elle a participé à l’exposition «Pastel toujours» présentée au Musée Pierre?Boucher de Trois?Rivières où elle a remporté le prix «Coup de cœur» du public.

Denise Mercier Blais entreprend une véritable démarche artistique en 1996 alors qu’elle a suivi des cours de dessin à l’École d’art de la Haute?Beauce. Elle y explore alors divers médiums, dont le pastel sec. En 2006, elle est reçue membre signataire de la Société de Pastel de l’est du Canada. En 2012, elle reçoit une mention du jury lors du concours d’œuvres d’art du Musée Marius Barbeau, et en 2016, sa participation à l’exposition «Pastel pour toujours» du Musée Pierre?Boucher de Trois?Rivières lui permet de remporter le deuxième prix du jury.

De tendance plutôt impressionniste, Gisèle Martineau expérimente constamment les effets d’ombres et de lumières dans ses œuvres au pastel sec. Elle privilégie ce médium pour interpréter les personnages qui occupent une place importante dans sa démarche artistique. Membre de la Société de pastel de l’est du Canada, elle demeure une artiste polyvalente dont la créativité, la gestuelle et la sensibilité aux atmosphères s’inspirent autant de la nature que de l’humain. (JHS)