Une édition d’exception pour l’organisation
Le président du comité organisateur du Festival Promutuel de la relève de Thetford, Charles Morin, qualifie l’événement tenu cette année d’édition d’exception, autant au niveau de la logistique que de l’offre variée.
« Nous avons toujours une pression quand nous sommes à une date charnière, soit à un anniversaire comme le 20e, le 25e et cette fois-ci le 30e. Nous voulons mettre le paquet. Les premiers commentaires que nous avons entendus sont ultras positifs. Nous pouvons vraiment dire que c’est mission accomplie », a-t-il souligné en entrevue avec le Courrier Frontenac.
La soirée du jeudi, qui habituellement est la plus tranquille, a été l’une des meilleures des dix dernières années selon lui. Le centre-ville était en effet bondé entre la scène Loto-Québec et le chapiteau Canac. De bonnes foules se sont aussi formées pour les spectacles de Guylaine Tanguay et Jay Scott qui avaient lieu au même moment. « Le point clé est que nous avions des artistes aux styles complètement différents des deux côtés. Nous avons vu des familles se déplacer au complet. En général, nous avons trouvé une formule gagnante puisque les trois scènes avaient des offres variées et chacun y trouvait son compte. C’est certain que c’est quelque chose que nous voulons garder parce que nous avons vu que ça fonctionnait », a indiqué Charles Morin.
La soirée du vendredi, avec l’événement du 30e présenté par Gregory Charles, en a surpris plus d’un, croit le président du comité organisateur. « Initialement, c’était difficile même pour nous d’expliquer à quel point ce spectacle allait être varié et riche. Les gens ont été extrêmement surpris et il a dépassé leurs attentes. Les commentaires vont en ce sens, ils ont beaucoup apprécié. Je pense que Gregory aurait continué longtemps, mais nous avions un groupe après. Tout le long du festival, il y a des artistes qui ont prolongé leur présence sur scène puisqu’ils ont eu du plaisir avec les festivaliers. »
La journée pluvieuse de samedi n’a pas empêché plusieurs personnes de se déplacer, notamment pour le spectacle de Roxane Bruneau. La populaire auteure-compositrice-interprète a autant attiré la population locale que des fans de l’extérieur.
AMBIANCE RENOUVELÉE
Charles Morin est convaincu que l’organisation a réussi à ramener l’ambiance qu’il y avait habituellement au centre-ville pendant le festival avant la pandémie. C’était d’ailleurs l’un des objectifs. Pour lui, autant les activités offertes, comme les zones gourmandes et familiales, la scène Castech, que l’emplacement des trois scènes ont été les raisons de ce succès.
« Dans les dernières années, nous avions eu beaucoup de commentaires de festivaliers qui souhaitaient que le tout soit ramené sur la rue Notre-Dame. Ils adorent le fait de se promener et rencontrer des gens qu’ils connaissent par hasard. C’est comme ça que l’ambiance se crée. Je crois que c’est une configuration que nous allons retenir. La scène Hydro-Québec était aussi mieux placée, plus accessible et je crois qu’il n’y a jamais eu autant de personnes qui y arrêtaient. Ce fut pour nous un coup de cœur. »
En ce qui a trait au gala de lutte de la Thetford Ultimate Wrestling présenté samedi à 13 h, Charles Morin a trouvé qu’il s’agissait d’un spectacle intéressant à faire découvrir aux gens. « Ceux qui y ont assisté ont pu voir à quel point c’était bien organisé, notamment avec Anthony Bouffard. C’était un premier test, mais c’est certain que dans les prochaines années nous allons continuer à offrir ce type d’activité en après-midi. »
MISSION
Le festival s’est donné comme mission de bonifier son offre au niveau de la variété musicale tout en donnant une plus grande place à la relève. C’est ce qui a guidé l’organisation de la 30e édition qui poursuivra en ce sens pour les prochaines.
« Nous avons pu voir ce qui s’est passé avec Félix [Poulin-Roy] qui a vu Gregory embarquer avec lui pour une chanson. Christian Marc Gendron a aussi fait jouer un jeune de Thetford [Jonathan Houde] avec lui. C’est le genre de moment spécial que nous voulons créer avec la relève et des artistes du coin. La scène Hydro-Québec devrait garder sa vocation relève, mais nous voulons lui donner une plus grande place partout », a affirmé Charles Morin.
Ce dernier a ajouté que l’implication des partenaires, autant privés que publics, permet la tenue de cet événement. « La contribution des festivaliers est aussi majeure puisqu’elle nous donne l’occasion de croître. Nous voulons améliorer l’événement et qu’il grandisse. Nous y croyons et après avoir vu l’affluence du jeudi, nous sommes plus certains que jamais que les changements que nous apportons fonctionnent. Il ne faut pas se le cacher, lorsque nous avons intégré les billets payants, il y avait une peur. Cependant, les gens répondent présents. Ça donne une latitude au festival et ça nous permet de nous développer. La prévente a été géniale cette année et nous souhaitons que ça se poursuive », a-t-il conclu.
Voici une sélection de photos prises par Jean-Hugo Savard :
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