Diverses accusations envers Mathieu Boissonneault

Les sergents-détectives du Service de police de Thetford Mines (SPTM), assistés d’un groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec, ont procédé à une perquisition en matière de stupéfiants, le jeudi 2 juin vers 5 h 30, au domicile de Mathieu Boissonneault. Cet individu âgé de 30 ans était déjà connu des milieux policiers.

Cette intervention a été rendue possible grâce à des informations reçues du public. D’après les divers éléments de preuve recueillis sur place, le Thetfordois aurait effectué du trafic de cocaïne depuis minimalement deux mois. De plus, un « poing américain » ainsi que des outils servant au trafic et à la consommation ont été saisis, en plus d’une petite quantité de poudre blanche.

Autre enquête en cours

 

Parallèlement, cet individu était sous enquête pour fraude depuis le mois de mars dernier. En effet, il s’était présenté au commerce AIM recyclage Thetford afin de vendre un véhicule pour les pièces et le recyclage. Après avoir été payé par le recycleur, un remorqueur a été envoyé afin de récupérer la voiture à l’endroit convenu. Celle-ci n’y était pas. Le remorqueur a appris que ledit véhicule a été vendu par le même type à une autre entreprise. C’est donc dire qu’il y a eu une vente frauduleuse envers l’entreprise AIM recyclage.

Comparution et accusations

Mathieu Boissonneault a comparu par visioconférence une première fois, le jeudi 2 juin, sous les accusations suivantes :

–        Possession d’une arme prohibée;

–        Trafic de stupéfiants;

–        Possession de stupéfiants en vue de trafic;

–        Fraude de moins de 5000 $ (vente de l’auto).

À la suite de cette comparution, l’accusé est demeuré détenu et il a été transporté au Centre de détention de Québec.

Notons qu’au moment de cette perquisition, Mathieu Boissonneault était sous le coup d’une ordonnance de remise en liberté qu’il avait signée au palais de justice de Saint-Joseph, en date du 8 septembre 2021, à la suite de son arrestation par les agents de la SQ à l’époque où il résidait à Sainte-Clotilde-de-Beauce.

Il devait, entre autres, résider à cet endroit et y respecter un couvre-feu. Lors de son retour devant le juge, le mardi 7 juin, quatre accusations supplémentaires de bris d’ordonnance ont été déposées à son endroit à savoir :

–        Non-respect du couvre-feu entre 21 h et 6 h le lendemain;

–        Avoir été en possession d’une arme sans y être autorisé;

–        Ne pas avoir obtenu l’autorisation de la cour pour changer d’adresse;

–        Ne pas avoir demeuré à l’adresse indiquée par la cour.

Au terme de cette seconde procédure, Boissonneault est toujours détenu. Il devra être encore une fois présent au tribunal, le vendredi 10 juin, pour la suite de son enquête de remise en liberté.