Le corps retrouvé à Adstock est celui de Frédérik Gagné

La Sûreté du Québec (SQ) a confirmé jeudi soir l’identité de l’individu retrouvé sans vie le dimanche 24 avril dans un boisé du rang de la Colline à Adstock. Il s’agit de Frédérik Gagné, 32 ans, de Thetford Mines.

Les policiers sont intervenus autour de 16 h 45, après avoir reçu un appel relativement à la découverture du corps d’un homme, dont la mort n’était pas récente. Des enquêteurs ont été présents sur place une bonne partie de la soirée. La dépouille a été transportée au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale à Montréal pour autopsie et expertise.

Rappelons que Frédérik Gagné avait été vu pour la dernière fois le vendredi 17 décembre. Sa disparition avait été signalée deux jours plus tard. Sa voiture avait été interceptée par les patrouilleurs du Service de police de Thetford Mines, le vendredi 17 décembre en soirée. À ce moment, deux individus prenaient place à bord, mais sans la présence de son propriétaire. Des expertises avaient été réalisées et les éléments recueillis avaient démontré qu’il aurait été victime d’un acte criminel.

Deux témoins d’intérêt avaient été rencontrés le mardi 21 décembre, puis libérés. Une perquisition dans une résidence avait aussi été effectuée. Deux jours plus tard, les policiers confirmaient l’arrestation pour meurtre de Vincent Dumas, 23 ans, et de Vicky Fournier-Labonville, 22 ans, pour entrave et complicité après les faits.

Le présumé meurtrier demeure détenu et doit revenir devant la cour le 17 juin prochain, tandis que la présumée complice a pu recouvrer sa liberté sous conditions. Elle comparaîtra de nouveau le 30 juin pour la suite des procédures.

La mère de Frédérik Gagné réagit

Dans un échange de messages avec le Courrier Frontenac, la mère de la victime, Caroline Gagné, a confié avoir l’impression de vivre la mort de Frédérik pour une seconde fois. Elle a tenu à remercier les citoyens qui sont allés marcher dans certains lieux ou qui ont gardé un œil ouvert afin de pouvoir le localiser.

« J’aimerais remercier plus précisément les gens qui ont eu l’instinct d’aller valider ce qu’ils voyaient dans le boisé et d’en aviser rapidement les policiers pour sa découverte. Dans cet événement, je me suis vraiment sentie supportée par les gens qui me connaissent, mais aussi par des inconnus. Il y a une grande solidarité dans notre coin de pays. »