Terrorisme : vaste opération de la GRC à Saint-Ferdinand et Plessisville

Des policiers par dizaines, le groupe tactique de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le maître-chien, bref, un vaste déploiement s’est effectué, jeudi avant-midi à Saint-Ferdinand et à Plessisville, dans le cadre d’une enquête de sécurité nationale initiée en 2020. Celle-ci vise le groupe d’extrême droite Division Atomwaffen d’allégeance néonazie que le gouvernement canadien a inscrit sur les groupes terroristes en 2021.

«Aucun individu n’est visé aujourd’hui (jeudi). Il n’y aura pas d’arrestation. Il s’agit de deux perquisitions. Selon ce que nous trouverons, cela pourrait mener à d’autres perquisitions et à des arrestations», a indiqué le sergent Charles Poirier de la GRC.

Un logement d’un immeuble de la rue de la Coopérative à Plessisville a fait l’objet d’une perquisition qui est maintenant terminée.

Par contre, dans le secteur Vianney à Saint-Ferdinand, les policiers en ont encore pour plusieurs heures, a confié le sergent Poirier en début d’après-midi.

Les policiers perquisitionnent un vaste bâtiment situé derrière l’église et le presbytère.

Le déploiement est imposant. On y retrouve une soixantaine d’enquêteurs de l’équipe intégrée pour la sécurité nationale, des policiers du groupe tactique d’intervention, un maître-chien, en plus du support de la Sûreté du Québec pour assurer le périmètre de sécurité. «Il n’y a pas de danger pour la population, a assuré le sergent Poirier. Toutes les mesures sont prises pour la protection des policiers. Cela est nécessaire quand on s’intéresse à un tel groupe terroriste.»