Amiante de Sébastien Dulude en lice pour les Prix des libraires du Québec
Le roman Amiante de l’auteur Sébastien Dulude est finaliste dans la catégorie Adulte des Prix des libraires du Québec. Lancé en août dernier, l’ouvrage connaît un énorme succès, tant ici qu’en France.
Les autres finalistes dans la catégorie Roman, nouvelles et récit sont Peuple de verre de Catherine Ledoux, L’irréparable de Pierre Samson, Hexa de Gabrielle Filteau-Chiba et Je vous demande de fermer les yeux et d’imaginer un endroit calme de Michelle Lapierre-Dallaire. Le ou la lauréate sera annoncé(e) le 29 mai prochain et remportera une bourse de 10 000 $.
En entretien avec le Courrier Frontenac, Sébastien Dulude a exprimé sa joie d’être parmi les finalistes de sa catégorie. « C’est plaisant de se retrouver au sein des cinq romans choisis et c’est motivant. Cette nomination permet de le garder bien vivant. »
Amiante a reçu un très bon accueil du public lors de sa sortie à la fin de l’été. « Chaque semaine, des lecteurs me rejoignent ou m’écrivent pour m’en parler. Les gens semblent vraiment apprécier l’histoire d’amitié au départ, ainsi que le fait que l’intrigue se déroule à Thetford Mines. De plus, je reçois des commentaires sur la ville ou des témoignages de personnes ayant vécu des réalités similaires dans d’autres villes industrielles. »
Son roman a aussi rencontré un beau succès en France. « Il est sorti très fort dans les premiers mois, surtout en septembre, octobre et novembre. Ce fut assez intense. Mon roman a été sélectionné pour le Prix littéraire Le Monde 2024 et j’ai également reçu plusieurs récompenses associées à des librairies là-bas. »
Au Québec, Amiante est aussi finaliste pour le 22e Prix littéraire des collégiens. Le dévoilement du ou de la lauréat(e) aura lieu le 11 avril, à l’occasion du Salon international du livre de Québec.
Notons que Sébastien Dulude prévoit amorcer l’écriture d’un nouveau roman au cours de la période estivale.
Un peu plus sur l’auteur
Les dix années qu’il a passées dans le quartier Mitchell, de 1983 à 1993, ont profondément marqué Sébastien Dulude. Pour le jeune garçon né dans un secteur résidentiel de Laval, avec des « maisons toutes pareilles », Thetford Mines représentait un autre monde, avec ses forêts, ses mines et ses « dompes ». Dans son premier roman, publié par la maison d’édition La Peuplade, l’écrivain s’est inspiré de cette période de son enfance ainsi que des lieux qui ont constitué son terrain de jeu.
Cette histoire fictive tourne autour de l’amitié entre Steve Dubois, neuf ans, et le petit Poulin, dix ans. À l’été 1986, les aventures se succèdent à travers des paysages mi-forestiers, mi-lunaires. Cette année-là, des tragédies surviennent également. Cinq ans plus tard, Steve se retrouve obsédé par une seule idée : reconstituer son paradis perdu.
Avec la collaboration de Claudia Fortier