Demi-finale de division : l’Unicanvas perd le deuxième match

En subissant une défaite de 8-6 devant le Brock de Drummondville, jeudi soir, au stade Desjardins, l’Unicanvas de Thetford tire maintenant de l’arrière 2-0 dans la série demi-finale quatre de sept de la division B45 de la Ligue de baseball majeur du Québec.

Texte de Pierre Nadeau

Les visiteurs se sont emparés d’une avance de 2-0 dès la manche initiale, mais les Thetfordois ont répliqué aussitôt avec quatre points grâce à des circuits consécutifs de Stéphane Pouliot et Johnnuelle Ponce face à l’artilleur d’origine japonaise Hokuto Kanaï. « On semblait avoir le vent dans les voiles après cette première manche. Tout le monde semblait voir la balle très bien contre le même lanceur qui a été là tout le temps. On a relâché et en séries, c’est une chose qu’on ne doit pas faire », a expliqué Renaud Desjardins après cette deuxième défaite en 24 heures.

Même avec un retard de deux points, les visiteurs n’ont jamais abandonné. « On s’est fait remonter tranquillement pas vite et on a manqué d’opportunisme à la fin, alors qu’on était à un coup sûr de poursuivre le match. Il va falloir être capables de faire le coup sûr opportun en séries. C’est ça qui est payant et ça fait deux matchs de suite qu’on ne le fait pas. Il va falloir travailler là-dessus », a ajouté l’entraîneur.

En début de cinquième manche, le Brock a inscrit quatre points pour se donner une avance de 8-5 et chasser le partant Michel Simard. William Gault est venu arrêter la poussée, non sans avoir été accueilli par un circuit de Tom Guilbert. L’espoir est revenu dans le camp de l’Unicanvas à son dernier tour au bâton, mais on a grignoté qu’un seul point et laissé trois coureurs sur les buts.

Même avec un retard de 0-2 dans la série, on n’a pas encore cédé au découragement. « Ce n’est pas la fin du monde, mais il va falloir absolument battre leur gaucher Sakuraï (Masatoshi) et je pense qu’on peut le faire. Il faut avoir confiance en nous et il ne faut pas se laisser abattre par cette situation. Les gars étaient tous capables de frapper la balle. Je pense qu’ils ont juste tenu pour acquis qu’ils étaient pour être bons dans ce match-là et on s’est fait avoir », a mentionné Renaud Desjardins.

De son côté, Michel Simard a connu une soirée difficile, alors qu’il a accordé sept points mérités sur onze coups sûrs en quatre manches et un tiers de travail, mais son entraîneur a pris sa défense. « L’arbitre qui était au marbre a une zone de prises très serrée et il force quasiment les lanceurs à lancer au centre du marbre. Ç’a joué sur la performance de Michel parce qu’en vieillissant, il lance moins fort et sa force, c’est sa précision sur les coins. On a vu ce soir (jeudi) qu’avec d’autres arbitres, ses lancers auraient été des prises, mais là c’était des balles, ce qui a fait qu’il n’a pas eu une grosse performance. Toutefois, c’était le même arbitre pour les deux côtés et nous, on n’a pas fait l’ajustement nécessaire. »

Prochain match

La série se transporte maintenant au stade Rémi-Deshaies de Victoriaville pour la présentation du troisième affrontement, samedi en après-midi. Renaud Desjardins jongle pour savoir qui sera son lanceur partant qui devrait être Jonathan Paquet. « Il faut voir avec lui l’état de son bras. Il aura seulement cinq jours de repos et ça fait trois matchs complets de suite qu’il lance dans les dernières semaines. On a toujours l’option de Dany Paradis-Giroux qui devrait être là samedi. Comme je l’ai mentionné, un quatre de sept c’est long. Il faut aller chercher une victoire. Si on y va avec Jonathan et qu’après ça on se retrouve sans lanceur pour affronter Sakouraï, on ne sera pas mieux. Il faut penser à nos options. »