Jonathan Narbonne déjà bien adapté à son nouveau milieu

Acquis des Pétroliers de Laval à la fin novembre, Jonathan Narbonne avoue avoir été surpris par la transaction. « Je ne cacherai pas que je l’ai été, mais je suis content de m’amener avec l’Assurancia qui a une bonne équipe. »

Même s’il n’a que trois matchs de joués avec sa nouvelle formation, le fait de connaître plusieurs membres a facilité son adaptation. « J’avais des points de repère dans la chambre. J’ai été échangé plusieurs fois dans ma carrière et je suis habitué. Quand je suis échangé, pourvu que je joue, je suis content. »

Victime d’une blessure qui lui a fait rater un mois d’activité en début de saison, le défenseur droitier se sent apte à poursuivre. « Je ne suis peut-être pas encore à 100 % parce qu’il y a du rattrapage à faire sur ma condition physique, mais je suis rétabli de la blessure et prêt à jouer pour le reste de la saison », indique-t-il.

Jonathan Narbonne s’amène chez l’Assurancia avec une expérience qui n’est pas négligeable. On n’a qu’à penser à la coupe Memorial (2012) et la coupe de France (2019) qu’il a remportée lors de son séjour en Europe. « Quand j’ai été échangé à Shawinigan, j’étais content parce que j’avais l’opportunité de gagner la coupe Memorial. »

Ce championnat demeure l’un de ses beaux souvenirs, mais la coupe de France a aussi une place importante alors qu’il était le capitaine d’Amiens dans la Ligue Magnus. « C’était la première fois que l’équipe gagnait en 50 ans, ce qui était sensiblement pareil à Shawinigan où on n’avait jamais remporté en plus de 40 ans. »

C’est avec les Wildcats de Moncton qu’il a terminé son stage junior comme joueur de 20 ans, où il a remporté le trophée Kevin Lowe remis au meilleur défenseur défensif. « Ce fut une très belle saison. On avait une très bonne équipe, mais ça n’a juste pas cliqué en séries. Sur le plan personnel, ce fut ma meilleure année junior », explique l’arrière de 31 ans.

Cette excellente saison ne lui a pas permis d’être repêché par un club de la Ligue nationale de hockey (LNH) même s’il avait trouvé ça plaisant. « Je ne suis pas déçu. Si j’avais décroché un contrat, peut-être que je n’aurais jamais rencontré ma conjointe ou que ça aurait été différent. J’ai trois beaux enfants et tout va bien pour moi à ce jour. »

Il a participé à quelques camps de la LNH avec Philadelphie et Montréal, sans succès. « Avec les Flyers, ç’a coïncidé avec l’année du lockout et avec les Canadiens, j’ai été retranché le dernier à Hamilton dans la Ligue américaine de hockey (LAH). » Après trois saisons dans l’East Coast Hockey League (ECHL), il est parti en France. « La troisième année, je n’ai pas eu de camp de la LAH et j’ai passé la saison entière dans la ECHL sans stabilité et sécurité d’emploi. J’ai signé un contrat de trois ans à Amiens en France et ce fut la meilleure décision de ma vie. »

À la fin de son contrat, il est revenu au Québec où il a été un choix de première ronde, deuxième au total, des Marquis de Jonquière en 2019. « Après la naissance de notre premier enfant, on sentait ma conjointe et moi qu’on privait nos familles de le voir et on s’ennuyait un peu du Québec. Je savais qu’il y avait la Ligue nord-américaine de hockey qui était une bonne ligue. En revenant au Québec, je pouvais encore jouer et cela était un bon compromis avec le côté professionnel. »

SIXIÈME VICTOIRE DE SUITE

Dans son seul match du dernier week-end, l’Assurancia a remporté une sixième victoire de suite et une troisième d’affilée en tirs de barrage quand il a défait les Marquis de Jonquière 3-2. Kevin Veilleux et Mario Trabucco ont marqué en fusillade. Francis Leclerc et Philippe Cadorette se sont livré un beau duel avec 30 arrêts chacun.

En fin de semaine, ce sont deux matchs en 24 heures qui attendent l’Assurancia qui tentera de prolonger sa séquence victorieuse. Vendredi, il accueillera les Pétroliers de Laval avant d’aller visiter le Cool-FM de Saint-Georges samedi.