Le goût du hockey toujours présent pour Yanick Riendeau

À la fin de son stage junior, Yanick Riendeau a opté pour aller évoluer en Europe plutôt que de tenter sa chance dans les circuits professionnels mineurs en Amérique du Nord.

Texte de Pierre Nadeau

« Il y avait un entraîneur pour qui j’avais joué plus jeune qui m’avait demandé si j’avais le goût d’essayer le hockey européen. Comme j’étais un grand voyageur, je me suis dit pourquoi pas. J’ai traversé l’océan pour aller jouer en France. »

Toutefois, il n’a jamais pensé que l’aventure durerait 17 ans. « Je partais pour quelques années, question d’avoir du plaisir, et je suis resté accroché là-bas où le calibre de jeu est bon. En France, plusieurs pays sont à proximité. Comme on ne jouait pas 70 parties par saison, j’ai eu l’opportunité de voyager beaucoup et de parcourir une partie du monde que je n’aurais pas pu voir en jouant en Amérique du Nord. »

Après une carrière de 17 saisons sur le Vieux Continent, Yanick Riendeau a pris sa retraite à la conclusion de la saison 2021-22. Il n’a pas joué au hockey l’année dernière puisqu’il voulait s’accorder une pause afin de réorganiser sa vie à son retour au Québec. « Je me suis donné six à huit mois pour faire tout ça. » 

L’Assurancia l’a sélectionné en première ronde lors du dernier repêchage en juin. « J’avais d’autres équipes qui m’avaient approché et ça me tentait un peu. Quand tu as joué au hockey pendant toute ta vie, c’est dur de décrocher du jour au lendemain. Le fait que Pierre-Maxime Poudrier (un ancien coéquipier en France) ait insisté, ça m’a aidé à prendre ma décision de jouer ici. »

Le numéro du 17 reconnait qu’il ne connaissait pas beaucoup la Ligue nord-américaine de hockey. Son adaptation à un nouveau style de jeu se fait somme toute assez bien. « L’Europe n’est pas reconnue pour son jeu physique comparativement à ici où l’exécution est un peu plus rapide, mais ça s’en vient petit à petit », dit-il.

Sans être pleinement satisfait de son jeu après six rencontres, l’attaquant, qui a célébré ses 39 ans le 25 octobre, admet qu’il peut faire mieux. « Pour l’instant c’est correct. L’essentiel, c’est d’être meilleur match après match et d’aider l’équipe au plus fort de mes capacités. »

L’ASSURANCIA AU DERNIER RANG

Dans son seul match du week-end, l’Assurancia s’est incliné 7-2 devant les Pétroliers de Laval, les meneurs au classement. De son côté, Thetford partage le dernier rang du classement en compagnie des 3L de Rivière-du-Loup avec cinq points, mais il a disputé un match de moins que les Louperivois.

La formation thetfordoise a quand même lancé à 40 reprises sur le gardien Anthony Pagliarulo qui n’a cédé que deux fois devant Mario Trabucco. Le deuxième but du numéro 77 a donné l’avance à son équipe en deuxième période, mais moins de deux minutes plus tard les visiteurs ont répliqué avec deux filets en 24 secondes. Trabucco aurait pu en ajouter un troisième quand il a bénéficié d’un tir de pénalité qui a été arrêté par Pagliarulo.

Au dernier tiers, alors que tout était encore permis avec un seul but d’écart, les Pétroliers ont ajouté trois autres buts en un peu plus de deux minutes pour mettre le match hors de portée des locaux.

LE JEU DE PUISSANCE DÉFICIENT

Le but de Mario Trabucco à la période initiale a été marqué en avantage numérique, ce qui mettait fin à une séquence de 19 occasions consécutives sans trouver le fond du filet. Avec un dossier d’un but en huit occasions dans le match, l’Assurancia montre la pire fiche du circuit avec un faible pourcentage de 6 % de réussite.

DEUX MATCHS

L’Assurancia disputera deux rencontres en fin de semaine. Il recevra les Marquis de Jonquière vendredi pour un premier affrontement entre les deux clubs cette saison. Le lendemain, il sera du côté du Centre sportif Lacroix-Dutil face au Cool-FM.