Sandra Gignac invite les lecteurs à s’évader
Grande amoureuse des voyages, Sandra Gignac vient tout juste de lancer son premier roman, Les aventuriers du dimanche. Dans ce livre, l’auteure thetfordoise raconte l’histoire d’une famille partant pour l’aventure afin de sillonner les routes de l’Amérique du Nord dans un vieux Volkswagen Westfalia 1974.
Maïté, personnage principal du roman, se fait offrir par sa mère l’occasion d’aller porter le véhicule sur la côte ouest du Canada. Elle décide de lui rendre ce service et de partir avec sa famille. Plusieurs enchainements et péripéties feront en sorte que le voyage ne se passera pas comme prévu. Cela permettra également à Maïté de se rapprocher de sa mère qui vit aux États-Unis. Lors de cette aventure, elle réalisera que prendre le risque de s’abandonner à l’aventure, c’est prendre le risque de découvrir ses vraies couleurs.
Pour son récit, l’auteure s’est inspirée de ses propres aventures. « J’adore voyager, c’est ma passion. Je suis allée à plusieurs endroits avec ma mère lorsque j’étais enfant. Quand mon conjoint et moi avons eu des enfants, il était clair que nous allions aussi voyager avec eux. Dans le roman, ce n’est pas notre famille, j’utilise des personnages fictifs, mais leur histoire est grandement inspirée de la nôtre. Nous avons vraiment eu un Volkswagen Westfalia 1974 et nous avons bien traversé l’Amérique avec nos trois enfants. C’était souvent rocambolesque et c’est ce que j’ai voulu présenter dans le livre. »
Sandra Gignac souhaite aussi transmettre le goût du voyage aux lecteurs, donner l’envie de sortir des sentiers battus et de partir à l’aventure. « C’est un roman humoristique qui nous appelle à prendre la route et à nous évader. Je voulais que le ton soit léger et non dramatique », souligne-t-elle.
L’AUTEURE
Née à Québec, Sandra Gignac a toutefois grandi à Thetford Mines. Elle a quitté la région après ses études postsecondaires et a habité dans la Vieille-Capitale pendant près de sept ans avant de revenir avec son conjoint à Thetford Mines. Elle a travaillé dans le milieu de la mode avant de poursuivre des études en traduction. Elle a œuvré comme traductrice-pigiste de la maison. Elle a aussi évolué en service de garde en milieu scolaire pendant cinq ans. Au début de la pandémie, elle a décidé de suivre sa passion et de se concentrer sur l’écriture à temps plein.
Cette aventure l’a menée à offrir ce premier roman aux éditions de l’Apothéose. Ce partenariat, qui lui a permis de publier à compte d’auteur, l’a enchantée puisqu’elle a pu conserver le contrôle sur son histoire du début jusqu’à la fin.
Par ailleurs, le 23 novembre dernier, elle a eu l’occasion de participer à une séance de dédicace au Salon du livre de Montréal, un événement qu’elle a adoré. « J’étais enchantée d’être parmi plein d’auteurs. C’est beaucoup de travail écrire 75 000 mots et je suis très fière d’avoir mené mon projet à terme, donc de le partager avec d’autres c’était très agréable. C’était aussi extraordinaire d’échanger avec les visiteurs du salon. J’ai réalisé que les gens adorent parler de leurs expériences de voyage, ce qui en quelque sorte a légitimé le fait de raconter mon propre récit », soutient l’auteure qui s’affaire actuellement à l’écriture d’un deuxième roman.
Les aventuriers du dimanche est disponible à la Librairie L’Écuyer, à la Boutique écolo Les trouvailles du jardin à Thetford Mines ainsi que sur quelques plateformes en ligne.