Une somme de 70 000 $ pour le travail de rang

Lors de la première édition du Vins et Fromages présenté par Les Producteurs de lait du Québec, tenu le vendredi 15 novembre, au centre communautaire de Saint-Elzéar, la générosité de quelque 290 participants et d’un bon nombre d’entreprises a permis d’aller chercher un montant de 70 000 $ pour le travail de rang de la Chaudière-Appalaches.

Texte de Hubert Lapointe

« On est vraiment contents. Ça a été une super belle soirée sur toute la ligne. Que du beau! […] Des élus, des représentants de la relève agricole, des vendeurs, des intervenants… Nous avons eu de tout! Ça montre que l’agriculture est importante dans notre milieu », a commenté Sandy Roy, chef d’équipe au Centre d’emploi agricole de la Chaudière-Appalaches et coorganisatrice de la soirée.

Travail de rang

Rappelons que le travail de rang est offert par des intervenants sociaux. Dans une démarche préventive, ces professionnels sillonnent les rangs à la rencontre des agriculteurs(trices) ainsi que de leur famille, pour prendre le pouls de leur santé psychologique et, au besoin, pour leur venir en aide. Ils collaborent également avec divers partenaires du milieu, tels que les vétérinaires, agronomes, inséminateurs et autres, afin de déceler la détresse chez un(e) producteur(trice).

Or, afin de garder le service en Chaudière-Appalaches, la région a le mandat de payer 25 % du salaire des deux travailleuses de rang de l’organisme Au cœur des familles agricole (ACFA). La soirée était donc offerte dans cette optique. Naturellement, les sommes additionnelles seront conservées pour veiller aux besoins futurs du service.

« Mon entreprise est en contact direct avec le domaine agricole. On est conscient de leur réalité. Le besoin psychologique est très présent. Je suis fière d’être associée à une cause qui touche les gens. […] Je suis très satisfaite des résultats, ça va au-delà de nos espérances », a prononcé Chantal Lapierre, directrice générale des Équipements Lapierre et présidente d’honneur, d’avis que d’appuyer la santé mentale des productrices et des producteurs est essentiel.