Étudiants en sciences infirmières : un programme de bourses pour les inviter à prêter main-forte

Le gouvernement du Québec a annoncé la mise en place d’un programme volontaire avec bourses pour inciter les étudiants inscrits au baccalauréat en sciences infirmières à venir prêter main-forte au réseau de la santé dès le mois de janvier.

« Nos universités comptent sur de jeunes professionnels motivés et prêts à s’investir pleinement dans le réseau de la santé, surtout en cette période inédite, où les besoins de main-d’œuvre n’ont jamais été aussi élevés. Le réseau de l’enseignement supérieur doit faire front commun avec celui de la santé et des services sociaux pour amener davantage de main-d’œuvre infirmière sur le terrain, tout en faisant le nécessaire pour faciliter le parcours d’études de ces personnes lorsqu’elles le reprendront », a souligné Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur.

La mesure proposée vise à permettre aux étudiants qui sont inscrits dans un programme d’études universitaires menant à l’obtention d’un baccalauréat en sciences infirmières de ralentir leurs études et de suspendre leurs stages pour la session d’hiver 2021.

Un incitatif financier sous forme de bourses sera attribué aux 2000 personnes, au maximum, qui se porteront volontaires, à hauteur de 13 500 $ pour celles qui sont inscrites à temps complet et de 6750 $ pour celles qui le sont à temps partiel. Les étudiants devront s’engager à travailler à temps complet dans un établissement public ou privé conventionné du réseau de la santé et des services sociaux entre le 17 janvier et le 8 mai 2021.

Pour être admissible à cette mesure, il faut être titulaire d’un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers et être inscrit à l’un des programmes d’études de 1er cycle universitaire menant à l’obtention d’un baccalauréat en sciences infirmières. Les études doivent être reprises à la session de l’automne 2021 ou de l’hiver 2022, dans le même programme.

Cette mesure représente un investissement de 35 millions $ de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux, dont 27 millions $ serviront à financer les bourses offertes. Le solde servira notamment à couvrir la perte de revenu des universités pour les droits de scolarité non perçus et à préparer le retour des étudiants.