Transport scolaire: une entente de principe intervient à la dernière minute

Il était minuit moins une, mais les parties en sont finalement venues à une entente qui assurera la reprise du transport scolaire en même temps que la rentrée.

Québec et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) ont annoncé vendredi avoir conclu une entente de principe «qui assure un service de transport fiable et sécuritaire à l’ensemble des élèves pour la rentrée scolaire et permet de soutenir les centres de services scolaires (CSS) et les commissions scolaires (CS) dans l’adoption des contrats de transport scolaire», peut-on lire dans un communiqué publié vendredi après-midi.

L’entente, dont l’adoption sera recommandée par le conseil d’administration de la FTA, couvre une période de six ans. 

Aucun détail n’a toutefois été rendu public pour l’instant, mais le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, parle d’«investissements significatifs» et ajoute que cette entente «favorise une plus grande stabilité dans le secteur du transport scolaire, garantit la sécurité des élèves et répond, somme toute, à plusieurs attentes des transporteurs».

Si les détails demeurent confidentiels, c’est que les contrats ne sont pas signés par le gouvernement lui-même, mais bien par les centres de services scolaires et les commissions scolaires, dont plusieurs doivent maintenant conclure des ententes avec leurs transporteurs respectifs.

Plusieurs de ces contrats étaient échus depuis le 30 juin dernier et, devant la menace d’une rupture de service, Québec avait mandaté Me Claude Sauvageau à titre de négociateur spécial dans ce dossier mercredi dernier.

Son intervention a, de toute évidence, porté fruit. Le renouvellement des contrats était compliqué par le fait que les transporteurs scolaires ont été touchés de plein fouet par l’inflation, particulièrement du côté des carburants, une des dépenses les plus importantes pour les entreprises qui exploitent des autobus d’écoliers. 

Les entreprises se voient aussi dans l’obligation d’augmenter les salaires dans ce secteur où les conditions salariales ne sont guère attractives et qui est, de ce fait, durement affecté par la pénurie de main-d’œuvre.