Une réunion internationale en Colombie-Britannique sur la conservation des océans

Les politiciens fédéraux devraient faire une annonce importante sur la protection des océans lors d’une conférence internationale à Vancouver.

La ministre des Pêches et des Océans, Joyce Murray, et le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault, participeront tous deux à la conférence IMPAC5, qui regroupera des milliers de délégués de 123 pays. Les sessions de la conférence commencent le samedi et dureront toute la semaine.

Le porte-parole de la conférence, Ben Stanford, a expliqué que l’événement servira à déterminer la marche à suivre pour protéger 30 % de l’océan d’ici 2030, dans la foulée de la conférence sur la biodiversité à Montréal.

En décembre, des délégués de partout dans le monde s’étaient réunis dans la métropole pour négocier un accord visant à protéger la biodiversité mondiale. Cet accord incluait un engagement à placer 30 % du monde sous une forme ou une autre de protection environnementale d’ici 2030, dont les océans.

Les grandes annonces ne devraient pas avoir lieu avant les derniers jours de la conférence, les 8 et 9 février. C’est à ce moment que le gouvernement, les Premières Nations et les dirigeants de l’industrie se réuniront pour passer en revue les discussions.

«Nous espérons qu’il y aura une annonce vraiment positive sur le réseau (d’aires marines protégées) en Colombie-Britannique», a déclaré Alexandra Barron de la Société pour la nature et les parcs du Canada, l’une des co-animatrices de la conférence.

Des sources gouvernementales confirment qu’une annonce est probable.

Mais surtout, la conférence IMPAC5 est conçue pour discuter de la manière d’atteindre des objectifs déjà convenus, a soutenu Mme Barron.

L’un des principaux enjeux est de savoir comment améliorer les aires marines protégées déjà existantes qui, en fait, n’offrent pas beaucoup de protection.

«Vous avez une ligne sur une carte sans aucune application, gestion ou même réglementation», a-t-elle expliqué.