Le PCQ de Lotbinière-Frontenac pour la vitalisation de notre région

Notre belle circonscription est une région rurale qui compte 21 municipalités de 1500 habitants et moins sur un total de 32. L’association du Parti conservateur du Québec (PCQ) de Lotbinière-Frontenac prend position en faveur de ces petites municipalités.

Il faut s’investir dans la lutte contre la dévitalisation et être un partenaire des municipalités. C’est le constat qui ressort au cours des derniers mois pour l’association, après avoir rencontré plusieurs de ces maires et intervenants. Selon le PCQ, le rôle de député est justement d’épauler la population qu’il représente et les leaders locaux, ce qui est d’autant plus vrai dans une circonscription rurale comme la nôtre.

Le déclin démographique des petits villages au Québec est un phénomène complexe et constant au cours des dernières décennies, avec une tendance à la migration des populations rurales vers les centres urbains tels Québec et Montréal. Les jeunes sont souvent attirés par les grandes villes où ils peuvent trouver du travail, des écoles et des services de santé plus facilement. Cela a pour conséquence une diminution et un vieillissement de la population, ainsi qu’un déclin économique.

L’enjeu est donc d’endiguer ce vieillissement de sa population et cette décroissance démographique afin d’assurer une vitalité dans nos municipalités rurales et une pérennité, voire l’occupation de notre territoire.

Les données suivantes montrent un résumé des projections démographiques actuelles, selon une étude publiée par l’Institut de la statistique du Québec. Le scénario proposé ne tient compte d’aucune perspective ou initiative favorisant la croissance.

Croissance démographique (moyenne en 2031)

  • Municipalités de Lotbinière-Frontenac
    de moins de 1500 habitants (1,8%)
  • Ensemble de Chaudière-Appalaches (6,3%)
  • Communautés métropolitaines de Québec et Montréal (6,1%)
  • Ensemble de la province de Québec (6%)
  • Source : https://statistique.quebec.ca/fr/document/projections-de-population-municipalites-500-habitants-et-plus

Ainsi, nous voyons que si rien n’est fait, non seulement le poids démographique de nos petites municipalités diminuera, mais l’effort pour revitaliser notre espace deviendra toujours plus grand.

Le président, Simon Labarre, et le porte-parole de l’association régionale, Christian Gauthier, se sont entretenus avec le maire de Val-Alain et préfet de la MRC de Lotbinière, Daniel Turcotte, afin de discuter de l’ampleur des enjeux que cette municipalité de 1000 habitants vit. Celle-ci a fait l’actualité à la suite du rapport de la Commission municipale du Québec (CMQ) sur ses pratiques pour lutter contre la dévitalisation. La Municipalité s’est fait reprocher de faire des dons de terrain en violation du code municipal. Il s’agit pourtant d’un calcul de rentabilité : comparer quel investissement sous forme de promotion est nécessaire pour attirer combien de nouveaux résidents.

Ainsi, la perte d’argent sur la promotion de terrain (de faible valeur) est compensée par l’apport à l’économie des nouvelles familles. L’initiative fût un succès après huit ans, puis le processus est déjà rentable pour Val-Alain. La Municipalité est ainsi passée d’un ou deux permis de construction à près de dix par année. Il y a plus d’une centaine de noms sur la liste d’attente. Des effets collatéraux se font sentir également : l’école primaire est remplie et un centre de la petite enfance est maintenant en construction, tout en ayant déjà un nombre insuffisant de places disponibles (29). Une usine s’établira prochainement dans la municipalité, amenant ainsi plus de résidents et du travail pour ceux-ci.

Il s’agit d’un exemple où une municipalité prend les moyens pour combattre la dévitalisation et éviter un fardeau plus grand sur la population actuelle. Les dernières élections municipales ont démontré que M. Turcotte avait l’appui de ses concitoyens.

Comme relevé dans l’actualité récente, il s’agit d’un exemple parmi tant d’autres. Plutôt que d’encourager les municipalités qui se prennent en main dans les limites de la loi, les organismes gouvernementaux utilisent la répression.

Le dossier peut bien être clos pour la CMQ, le volet politique de la question est loin d’être fermé. L’association a rencontré plusieurs municipalités et procède au même constat. C’est une pratique courante, tout le monde le fait, mais seulement Val-Alain s’est fait taper sur les doigts. « On se fait traiter comme des criminels. C’est un show de boucane », a estimé M. Turcotte lors de notre rencontre.

L’esprit de la loi est pour empêcher la collusion et la fraude, les règles entourant cette pratique sont pourtant floues, pouvait-on lire dans l’actualité. M. Turcotte assurait que sa municipalité a toujours agi de bonne foi et que des avocats avaient été consultés.

Christian Gauthier note, de son côté, une absence marquée de la part des différents leaders qui auraient pu s’illustrer. « Pourquoi se contenter de faire de la réprimande et donner des amendes, alors que les plus petites municipalités n’ont pas les moyens des métropoles pour articuler leurs initiatives? Ce qu’il faut, c’est du support, du soutien et un accompagnement. Les municipalités qui se prennent en main devraient être encouragées! »

L’association du PCQ de Lotbinière-Frontenac croit que c’est là la responsabilité du député : accompagner toutes les municipalités, pas seulement quelques-unes favorisées, et agir afin de s’assurer une cohésion parmi les instances gouvernementales et les autres organisations.