Charles Leclerc estime qu’il a fait de son mieux dans les circonstances

MONTRÉAL — Charles Leclerc n’est peut-être pas monté sur le podium, dimanche, au Grand Prix du Canada, mais il a tiré le maximum de sa situation.

Parti en fond de grille à la suite d’une pénalité pour un changement de moteur, le Monégasque a limité les dégâts en terminant la course au cinquième rang, ce qui lui a permis d’engranger 10 précieux points au championnat. Il concède désormais 49 points au meneur au classement, le vainqueur du jour Max Verstappen.

«C’est le mieux que je pouvais espérer aujourd’hui, surtout après avoir perdu du temps lors de notre arrêt aux puits, ce qui m’a ramené en piste derrière quatre voitures qui disposaient du DRS, a expliqué celui qui a été élu le pilote du jour. J’ai dû compenser et prendre des risques. Mais je me suis amusé en fin de course.

«Dans l’ensemble, c’était une course où il me fallait être patient.»

Sans ce problème dans les puits qui lui a fait perdre trois secondes, Leclerc estime qu’il aurait pu faire mieux.

En première moitié d’épreuve, il a longtemps bataillé sans succès pour essayer de doubler la Alpine d’Esteban Ocon.

«J’étais coincé derrière Esteban qui avait des pneus neufs. Et à la sortie du virage 10 (l’épingle à l’est du circuit), il avait une très bonne motricité et je ne pouvais pas passer.»

Et pendant que son principal rival dans la course au titre continue d’accentuer son avance, Leclerc reste confiant pour la suite de la saison.

«Je ne suis pas inquiet, je me concentre sur mon travail et j’ai confiance que notre voiture est compétitive.

«Toutes les équipes connaissent des problèmes de fiabilité à un moment ou à un autre. Quand la voiture est fiable, elle nous permet de nous battre pour la victoire.»

La belle tenue des Mercedes à Montréal avec les troisièmes et quatrièmes places de Lewis Hamilton et George Russell ne l’inquiète pas davantage.

«C’est bien qu’ils se mêlent à la lutte», a-t-il conclu.