Dynamophilie : un record mondial pour Dylan Faucher
Dylan Faucher a inscrit le nouveau record mondial à l’épreuve de développé couché (bench press) dans la catégorie 13-15 ans chez les 181 livres et moins lors des championnats du monde de dynamophilie de la World Powerlifting Association qui avaient lieu à Oakville au Connecticut durant la fin de semaine de la fête du Travail. Il s’agissait seulement de la deuxième compétition de l’athlète de 15 ans originaire de Saint-Joseph-de-Coleraine.
Il a réussi à soulever 265 livres, effaçant ainsi le record de 264,6 livres de l’Américain Seth Strickland établi le 9 novembre 2013. Lors de la même compétition, Dylan a également réalisé deux records canadiens. Il a réussi 360 livres au squat, soit trois de plus que la marque précédente. Avec un soulevé de terre (deadlift) de 400 livres, il a obtenu un total de 1025 livres au combiné des trois épreuves, éclipsant ainsi l’ancien record de 912 livres. Grâce à ses performances, il a été choisi meilleur leveur masculin de la compétition chez les athlètes testés pour les anabolisants.
En entrevue avec le Courrier Frontenac, le membre de l’équipe de dynamophilie des Gaulois de la Polyvalente de Disraeli s’est dit fier de sa performance. « Je suis vraiment content de ce que j’ai fait. J’ai réussi à accomplir ce que je voulais », a-t-il affirmé en mentionnant le soutien de sa famille et de son entraîneur, André Garon.
Pour ce dernier, la performance du jeune athlète est « sans contredit l’un des plus hauts faits sportifs de la Polyvalente de Disraeli ainsi que de la région ».
UN TALENT NATUREL
C’est en s’entraînant à l’école avec des amis l’an dernier que l’aventure a commencé pour Dylan Faucher. « Nous nous entraînions juste pour le plaisir, pour nous tester. André [Garon] est venu me voir et il m’a dit que je serais bon si je faisais de la compétition et que je pourrais battre des records. C’est vraiment cela qui m’a motivé. J’ai commencé et je n’ai pas arrêté depuis », a raconté celui qui fait aussi partie du programme de cirque.
Son entraîneur le qualifie d’ailleurs de talent naturel et d’athlète doué. « Il a une force brute très impressionnante. Avec l’entraînement, il est rapidement arrivé à des résultats exceptionnels. »
Le Colerainois affirme avoir développé une véritable passion pour ce sport. Il s’entraîne au moins une heure par jour, sept jours semaine, à l’école, au gym de Disraeli ou à la maison. « J’adore ça parce que ça développe ma force et l’activité physique c’est bon pour tout le monde. »
Bien qu’il le décrive comme un athlète très discipliné, son entraîneur doit parfois ralentir ses ardeurs afin de conserver un équilibre.
« Il est déterminé et sérieux. Il a confiance en lui, il veut réussir et il fait ce qu’il faut pour y arriver, a soutenu André Garon. Il l’avait démontré lors de sa première compétition en mai. »
À cette occasion, Dylan avait enregistré trois records canadiens dans la catégorie 13-15 ans chez les 165 livres et moins.
Sa prochaine compétition aura lieu en novembre à Magog. Son objectif sera alors de réaliser le record mondial au soulevé de terre et d’améliorer sa propre marque au développé couché. À long terme, il espère pouvoir atteindre les 405 livres au développé couché, continuer à battre des records et faire le plus de compétitions possibles.
SOUTIEN DE LA POLYVALENTE
Les résultats de Dylan Faucher attirent de plus en plus de jeunes vers la salle d’entraînement à la Polyvalente de Disraeli, a indiqué André Garon. L’entraîneur a de plus tenu à souligner l’aide que l’école offre à ses athlètes comme Dylan par l’entremise de son budget en parascolaire.
« Lors de la compétition en novembre, il y aura sept ou huit jeunes des Gaulois. L’inscription en dynamophilie est assez élevée, 185 $ pour celle d’Oakville par exemple, comparativement à l’athlétisme où ça se situe entre 25 et 40 $. L’école offre aussi son soutien pour le transport et le coucher s’il y a lieu. La directrice a fait un beau message à travers l’établissement la semaine dernière afin de féliciter Dylan. Il y a beaucoup de soutien de tout le monde », a conclu André Garon.