Nicolas Ouellet ne regrette pas d’avoir choisi l’Assurancia

Nicolas Ouellet en est à sa première saison avec l’Assurancia. C’est son coéquipier Guillaume Lépine, avec qui il joue au hockey pendant la saison estivale, qui lui a proposé de se joindre à la formation thetfordoise.

Texte de Pierre Nadeau

« Étant donné que je n’avais pas été repêché par personne, Guillaume m’a dit que je pourrais me joindre à eux. J’avais été contacté par la plupart des équipes, mais je leur disais que je n’étais pas intéressé. L’Assurancia est l’équipe championne en titre et qui a une belle histoire. Je ne regrette pas ma décision. »

Originaire de Mascouche, il a joué tout son hockey mineur dans la région de Lanaudière. Il a été repêché par les Foreurs de Val-d’Or en 2015, où il dit avoir passé les quatre plus belles années de sa vie. « Quand j’ai été repêché par les Foreurs, je ne savais aucunement où c’était Val-d’Or. Quand je m’en allais là-bas pour le camp d’entraînement, je pensais que j’étais perdu tellement c’est loin, mais j’ai passé les quatre plus belles années de ma vie. J’ai fait des rencontres inoubliables. Ce n’était pas les meilleures années de l’équipe, mais on avait un bon groupe de joueurs et je pense que c’est ça qui a fait la différence. On était vraiment unis. »  

En 217 matchs avec la formation de l’Abitibi, ce choix de neuvième ronde a inscrit 82 buts et accumulé un total de 153 points.

Direction Ottawa 

Après son stage junior, il a choisi le hockey universitaire, même si ce n’était pas son premier choix pour sa carrière au hockey. « Au début non, mais je me suis rendu compte qu’il fallait que j’aie un plan B et je n’ai jamais regretté mon choix. J’avais choisi Ottawa parce que c’était plus proche de chez moi. Il y avait aussi un programme francophone et l’entraîneur-chef Patrick Grandmaitre me l’a super bien vendu », a-t-il mentionné pour expliquer sa décision.  

La pandémie de la COVID-19 a eu le meilleur sur sa première saison avec l’annulation des activités. « Ça n’a pas été un facteur parce que ça l’aurait été pour plusieurs joueurs », dit-il. C’est sa deuxième saison qui lui a nui le plus. « Je me suis blessé et j’ai dû manquer plusieurs matchs. » Il a pu disputer une saison complète à sa troisième et dernière année.

Le hockey professionnel  

La saison dernière, Nicolas Ouellet a pu vivre l’expérience du hockey professionnel. « C’était quelque chose que je recherchais un peu comme tout joueur de hockey. Au début, c’était dans l’ECHL, où ce fut correct. Par la suite, j’ai eu une belle offre pour aller en Angleterre, où j’ai vécu une expérience vraiment agréable. »  

Détenteur d’un baccalauréat en criminologie avec une mineure en gestion, il a décidé de rester au Québec. « J’aurais pu retourner en Europe parce que j’avais des offres, mais j’étais rendu ailleurs. J’ai trouvé un emploi qui correspond à mes besoins et avec l’Assurancia, c’était un bon profil pour moi et jusqu’à maintenant, je ne regrette rien. »

Une adaptation plus difficile

L’attaquant de cinq pieds et sept pouces, qui soufflera les 26 chandelles en janvier prochain, trouve que son adaptation à ce nouveau calibre a été un peu plus difficile. « Je suis habitué de pratiquer cinq jours par semaine. C’est une adaptation avec laquelle je dois continuer de travailler pour arriver un peu plus prêt et concentré pour le match. Je suis quand même satisfait, mais j’aimerais en donner plus et être un peu plus constant dans mes matchs. »  

Il apprécie évoluer aux côtés de Maxime Lecours. « Avec Maxime, ça a cliqué tout de suite. On n’a même pas besoin de se parler et on sait où on est sur la patinoire. Ce qui aide aussi, c’est qu’il est un vétéran et notre capitaine. J’apprends beaucoup de lui. »  

Le numéro 47 aimerait bien vivre l’euphorie d’un championnat avec l’Assurancia. « Rendu à l’âge et au niveau où je suis, un championnat serait intéressant parce que je n’ai pas eu vraiment la chance d’en remporter dans ma vie. En venant jouer à Thetford, je pense que c’est quelque chose de vraiment réalisable », a-t-il mentionné.

Week-end à oublier  

L’Assurancia a perdu ses deux duels de la dernière fin de semaine en s’inclinant devant les Marquis de Jonquière et le Cool-FM de Saint-Georges.  

De retour devant ses partisans samedi, la formation thetfordoise a subi un troisième revers consécutif en étant vaincue 5-2 par le Cool-FM. Les détenteurs de la première place au classement n’ont pas mis de temps à faire sentir leur présence avec deux buts en 42 secondes dans les premiers instants de la rencontre. Francis Beauvillier a rétréci l’écart à un but 71 secondes plus tard.  

Guillaume Lépine a nivelé la marque à la période médiane, mais les visiteurs ont repris les devants dans la cinquième minute du dernier tiers lors d’une supériorité numérique. L’Assurancia n’est pas parvenue à créer l’égalité et les Beaucerons ont ajouté deux autres buts dans une cage abandonnée.  

Étienne Marcoux et son ancien coéquipier Philippe Cadorette ont livré un beau duel. Tous les deux ont repoussé 38 lancers et ont mérité respectivement la troisième et la deuxième étoile de la rencontre.

Vendredi au Saguenay  

Les Marquis de Jonquière ont eu le meilleur 6-5 en tirs de barrage sur l’Assurancia. Tirant de l’arrière 1-2 après 20 minutes, les visiteurs menaient 4-3 après 40 minutes de jeu, mais les Marquis sont parvenus à forcer la prolongation avec le but égalisateur à moins de deux minutes du cadran au dernier tiers.  

Pierre-Maxime Poudrier, Tyler Boivin, Danick Gauthier, Stefan Fournier et Jérôme Leduc ont été les auteurs des buts de l’Assurancia. 

Prochaine fin de semaine  

L’Assurancia tentera de reprendre le sentier de la victoire avec deux matchs au programme au cours du prochain week-end. Les Éperviers de Sorel-Tracy seront de passage au centre Mario-Gosselin vendredi sur le coup de 20 h. Dimanche, ils seront les visiteurs des Pétroliers de Laval au Colisée de l’endroit à 16 h.