Une septième finale en huit ans pour les Blue Sox

Les Blue Sox de Thetford ont obtenu mardi soir une victoire de 5-3 contre les Pirates de St-Jean-sur-Richelieu, dans le match ultime de la demi-finale quatre de sept.

Avec ce gain, ils participeront à la grande finale de la Ligue de baseball majeur du Québec pour une septième fois en huit ans contre les Cascades de Shawinigan. Depuis 2012, il n’y a seulement qu’en 2017 qu’ils ont été écartés de la grande danse d’automne.

Les Sox ont marqué leur premier point à leur second tour au bâton et ont pris les devants 5-0 en cinquième sur le grand chelem du vétéran Stéphane Pouliot. À maintes occasions durant les séries, les Blue Sox n’ont pas réussi le gros coup sûr avec trois hommes sur les buts, mais cette fois, ils l’ont réussi. «Je ne voulais pas un double jeu pour marquer un point et Stéphane (Pouliot) a eu toute une présence au bâton. Il s’est juste élancé, il n’a pas essayé de frapper une bombe là-dessus», a mentionné Dominic Bolduc.

Les champions de la saison régulière ont rendu les choses intéressantes en réduisant l’écart à deux points en fin de sixième. «J’en demande beaucoup à mes lanceurs Jonathan Paquet (le lanceur partant) et à Michel Simard d’aller se réchauffer, mais dans un match sept, je ne voyais pas d’autres personnes sur le monticule que ces deux-là. Je n’avais pas d’autres options. J’aurais envoyé Lucas (Serafin) s’il avait fallu, mais il est jeune ce n’était pas le genre d’expérience que je voulais qu’il aille aujourd’hui (mardi).»

Avec seulement trois jours de repos, Jonathan Paquet a lancé un match complet même s’il commençait à ressentir la fatigue à la fin. «La fatigue physique oui, mais c’est là que l’énergie mentale compense un peu. Tout le monde voulait la victoire et c’est cette énergie qui compense pour le corps qui n’est plus en pleine forme. Les joutes sept, c’est pour ça que je joue et c’est ça qui m’allume le plus», a avoué Jonathan Paquet qui remportait une troisième victoire contre François Lafrenière dans cette série.

Il a apprécié les trois duels contre celui qu’il considère comme le meilleur lanceur de la ligue. «Contre un gars comme lui, qu’on marque plusieurs points ou pas, je m’attends toujours à ce que l’autre équipe rebondisse. Je ne peux pas prendre un «lead» confortable, même à 5-0 comme ce soir (mardi), je savais qu’il fallait que je reste «focus» parce que ce n’est pas une énorme avance contre une équipe comme celle-là.»

L’entraîneur Dominic Bolduc a d’ailleurs louangé le lanceur numéro un des Pirates. «Si on m’avait dit avant cette série qu’on remporterait trois victoires contre François Lafrenière, je ne l’aurais pas cru. C’est un guerrier et il s’est battu pendant tout le match.»