Garderies en milieu familial : des moyens de pression dès le 31 janvier

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a annoncé la mise en place de moyens de pression à compter du 31 janvier dans le cadre du renouvellement de la convention collective.

Ses membres ont voté à 96,3 % en faveur de la grève. Elles souhaitent être reconnues à leur juste valeur et que leurs conditions de travail soient à la hauteur de leurs exigences, de leurs compétences et de leurs responsabilités.

Ainsi, chaque vendredi à compter du 31 janvier et pour huit semaines, les services éducatifs à la petite enfance en milieu familial ouvriront 15 minutes plus tard jusqu’à concurrence de deux heures. À cette mesure, les intervenantes ont voté pour une demi-journée de grève et une journée complète pouvant être déclenchées au moment jugé opportun.

En décembre dernier, la FIPEQ-CSQ avait signifié la tenue de plusieurs journées de votes de grève à la grandeur du Québec. Le comité de négociation syndical disait avoir reçu une offre monétaire équivalente à 12,48 $ l’heure pour la première année du contrat de travail, soit en deçà du salaire minimum actuel. La fédération demande plutôt un rattrapage équivalent à 16,75 $ l’heure.

Elle réclame aussi des ressources financières pour que les intervenantes puissent accomplir un portrait périodique de l’enfant, ainsi que la possibilité d’accueillir plus d’un enfant ayant des besoins particuliers.