Une Disraeloise se démarque comme bénévole dans le monde équestre

Lysanne Boucher de Disraeli Paroisse a récemment remporté le trophée de la bénévole de l’année dans le cadre de la Soirée des Aramis organisée par Cheval Québec.

L’événement devait se tenir le 4 avril à Trois-Rivières, mais il a dû être annulé en raison de la crise sanitaire. L’organisme fédéré de régie de l’activité équestre dans la province tenait toutefois à honorer les 47 finalistes et lauréats des 23 trophées. C’est pourquoi tous les samedis depuis le 16 mai, les meilleurs représentants québécois de l’industrie équine, toutes catégories confondues, sont dévoilés sur la page Facebook de Cheval Québec. C’est le samedi 25 juillet que Lysanne Boucher a donc été honorée à son tour.

Selon l’organisme, cette dernière s’est impliquée dans la discipline du cowboy extrême avant même sa création officielle. Vice-présidente de l’association, elle contribue énormément au développement de cette discipline en émergence et s’investit pour la faire connaître. Elle participe à des compétitions et propose des démonstrations et pratiques amicales. Sa contribution a permis, entre autres, d’améliorer la gestion des événements, de faire découvrir la discipline et d’augmenter le nombre de pratiquants en Chaudière-Appalaches et au Québec.

Déçue de ne pas avoir reçu son trophée des mains de la présidente de Cheval Québec, la récipiendaire était néanmoins très fière et heureuse de se voir attribuer cette reconnaissance pour son apport à cette discipline. « C’est une amie qui avait décidé de me nommer dans cette catégorie puisqu’elle disait que j’y donnais énormément de mon temps et de mon cœur. J’ai en effet sacrifié beaucoup de temps pour ce sport afin qu’il soit bien lancé et pratiqué correctement. C’est toutefois quelque chose que je ne compte pas. Je le fais pour la bonne cause et j’adore ça », a-t-elle mentionné en entrevue avec le Courrier Frontenac.

Une discipline en développement

Les courses de cowboys extrêmes n’ont officiellement été introduites au Québec qu’il y a quelques années. Elles étaient cependant déjà présentes ailleurs au Canada et aux États-Unis. Il s’agit d’un sport équestre avec de multiples facettes mettant en valeur autant le cheval que son cavalier alors qu’ils exécutent une série d’obstacles et de manœuvres qui démontrent de façon spectaculaire leurs talents combinés par l’efficacité de l’exécution du parcours. Il représente en fait le travail effectué sur un ranch. L’événement est chronométré, encourageant ainsi les participants à briller avec efficacité et efficience.

Lysanne Boucher a développé une véritable passion pour ce sport et s’est vite impliquée afin de le développer dans la province. « Depuis la première association certifiée par Cheval Québec, soit l’Association des cowboys extrêmes du Québec (ACEQ), j’ai été amenée à embarquer dans le mouvement. J’ai ensuite remplacé un membre du comité initial en tant que vice-présidente. Je suis aussi directrice régionale, juge et bénévole, en plus de participer aux compétitions avec mon cheval, Moon », a souligné la cavalière.

Courrier Frontenac – Claudia Fortier

L’ACEQ sanctionne tous les événements sur le territoire québécois, coordonne les points, aide les promoteurs et sensibilise ceux qui pratiquent le sport à le faire correctement et selon les règles. « Nous voulons épauler les gens parce que, oui, c’est accessible à tous les cavaliers, mais c’est important d’avoir une préparation adéquate. Par exemple, tu ne peux pas arriver avec un cheval de course. La complicité avec ta monture est aussi primordiale. C’est un sport qui gagne à être connu », a soutenu la cavalière.

Son conjoint, ses enfants et elle participent à une vingtaine d’événements annuellement. L’an dernier, toute la famille s’est d’ailleurs rendue aux provinciaux. Malheureusement, tout est actuellement mis sur la glace. « Nous avons décidé de garder le statu quo, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune compétition. La problématique vient du fait qu’il aurait fallu signer des décharges en raison de la COVID-19. Nous ne voulions pas que nos promoteurs de courses aient cette charge et niveau légal, c’est plus difficile à gérer. Nous avons donc convenu en comité qu’il n’y en aurait pas. »

Lysanne Boucher avait aussi prévu se rendre au mondial qui avait lieu au Texas cette année, projet qui a finalement été annulé. Elle profite cependant de cette période afin de renforcer son travail avec Moon sur les manœuvres pour qu’ils soient fins prêts dès que les compétitions pourront reprendre.

Pour plus de détails sur ce sport, visitez le site Web de l’Association des cowboys extrêmes du Québec au aceq.ca.