Arrestation pour supposition de personne et vol qualifié

La Sûreté municipale de Thetford Mines a procédé à l’arrestation de Daniel Chamberland-Proulx, le samedi 20 mars, pour avoir tenté de s’identifier sous un autre nom et pour un vol qualifié commis en février au magasin Canadian Tire.

C’est vers 17 h, samedi, sur la rue Notre-Dame Est, non loin de la rue du Golf, qu’un patrouilleur a reconnu l’individu de 28 ans au volant d’un véhicule, doutant fortement que son permis de conduire était sanctionné.

Après son interception, Daniel Chamberland-Proulx est venu s’entretenir avec le policier à l’extérieur. Au moment où l’agent de la paix a voulu vérifier la validité de son permis de conduire, l’individu aurait plutôt décidé de s’identifier avec le nom d’un autre homme connu des policiers thetfordois. Le patrouilleur connaissait cependant l’autre personne nommée et il a immédiatement procédé à l’arrestation du conducteur pour supposition de personne. Des substances apparentées à du crack ont été trouvées sur lui lors de la fouille accessoire à l’arrestation.

De plus, selon la Sûreté municipale, l’homme correspondait en tous points à l’auteur d’un vol qualifié survenu au Canadian Tire le 18 février dernier. À ce moment, le suspect aurait poussé une employée du magasin après avoir été interpellé à la sortie avec des objets dissimulés dans ses vêtements pour une valeur de 187 $. L’employée n’aurait pas été blessée. Il aurait par la suite pu s’enfuir à bord d’un véhicule. La voiture ayant servi à la fuite s’avère être la même dans laquelle l’accusé prenait place le 20 mars.

Daniel Chamberland-Proulx a été interrogé et a passé la nuit en cellule. Il a comparu le 21 mars sous des accusations de vol qualifié, supposition de personne, entrave au travail d’un agent de la paix, possession de stupéfiants, bris de probation (4 chefs) et bris d’engagement (2 chefs). Il est demeuré détenu et a été transporté vers le Centre de détention de Québec. Son retour devant le juge est prévu le mardi 23 mars.

Au moment des événements, il était sous le coup de deux ordonnances de remise en liberté signées le 25 janvier dernier aux palais de justice de St-Joseph-de-Beauce et de Québec, relativement à des accusations de vol de moins de 5000 $, voies de fait, agression armée et en vertu de la Loi sur le cannabis.

Un échantillon de la substance saisie le 20 mars sera envoyé aux laboratoires de Santé Canada qui en préciseront la nature exacte. Le rapport d’analyse sera soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) qui déterminera les accusations supplémentaires appropriées le cas échéant.