Les membres de l’APTS votent en faveur d’une grève

Le 6 mai, après six semaines de consultations avec ses membres, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a affiché les résultats concernant son mandat de grève. Celui-ci touche les meilleures conditions de travail et le rattrapage salarial équitable demandés par les membres de l’organisation syndicale, œuvrant en santé et dans les services sociaux.

Dans la province de Québec, l’APTS a reçu un appui majeur de ses membres pour déclencher une grève, obtenant un mandat national sans équivoque. Au total, les membres de l’organisation ont voté à 92,4% en faveur d’une grève d’un maximum de dix jours.

En Chaudière-Appalaches, les membres de l’APTS ont voté, le 20 avril dernier, à 80,6% en faveur de ce mandat. Pour le Pavillon Bellevue et le conseil d’administration de Saint-Joseph-de-Lévis, c’est à l’unanimité que les membres de l’APTS ont voté pour un mandat de grève au début du mois d’avril.

Des travailleurs épuisés

Pour Jean-François Travers, représentant national de l’APTS, le premier ministre François Legault et la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, ont poussé les 60 000 membres à bout en refusant d’améliorer globalement les conditions de travail des syndiqués. Pour lui, si rien ne change du côté du gouvernement, les longues négociations ne feront qu’aggraver la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de la santé et des services sociaux.

« Le traitement inéquitable infligé par le gouvernement de la CAQ, au personnel professionnel et technique, ne fait que renforcer la détermination de nos membres à débrayer si rien ne change », déplore Jean-François Travers.

Dans les prochains jours, le syndicat de l’APTS questionnera ses différentes instances pour déterminer la façon et le moment où ses membres vont exercer ces journées de grève. Ce mandat de grève sera déclenché si le gouvernement Legault ne bonifie pas substantiellement les offres qu’il a déposées le 31 mars dernier.