David Berthiaume plaide pour la transparence

Garantir la transparence des institutions politiques et publiques ainsi que faciliter l’accès à l’information, voilà deux des axes de campagne du candidat du Parti libéral du Canada dans Mégantic-L’Érable, David Berthiaume.

Lors de sa première tournée à Lac-Mégantic, le 11 juin dernier, le candidat a été, selon lui, confronté à la réalité du manque de transparence du gouvernement Harper. Le comité de citoyens Sécu-Rail a formulé en vain plusieurs demandes d’information en lien avec la sécurité ferroviaire auprès d’organismes gouvernementaux et d’élus tels que le député Christian Paradis et la ministre des Transports Lisa Raitt. Leurs requêtes sont restées lettre morte.

«Il semble que les intervenants politiques manquent à leur devoir. Ils doivent être plus réceptifs et se porter garants des revendications de leurs commettants. De plus, Christian Paradis n’a pas pris soin de déposer en chambre la pétition de ses propres électeurs demandant la tenue d’une commission d’enquête publique», fait remarquer le candidat libéral.

David Berthiaume assure qu’une fois élu député, il sera prêt à travailler avec les Méganticois afin de trouver une réponse concertée à leurs revendications. Il se dit également ouvert à l’idée d’examiner la question de la voie de contournement et la demande d’une commission d’enquête. «Je m’engage à être la voix des citoyens de Mégantic-L’Érable à Ottawa plutôt que d’être la voix d’Ottawa dans la circonscription, comme c’est le cas au Parti conservateur», signale-t-il.

Tout comme son chef Justin Trudeau, David Berthiaume considère que la transparence des institutions est indispensable pour que la population, dont les dirigeants, puisse agir de façon éclairée dans l’intérêt général. «Nous croyons que les politiques doivent être étayées par des faits scientifiques et des données probantes, et pas sur des croyances idéologiques. Or, Stephen Harper a muselé les fonctionnaires qui possèdent les connaissances pouvant orienter la bonne prise de décisions. Nos experts ne peuvent plus parler librement de leurs travaux. Nous pouvons observer un phénomène d’autocensure chez nos fonctionnaires», soutient-il.