La CSA dépense 5000 $ pour un nouveau site Web

THETFORD. Malgré la volonté du gouvernement Couillard de fusionner les commissions scolaires, probablement à compter de 2016, celle des Appalaches a tout de même décidé d’investir environ 5000 $ pour la création d’un nouveau site Web.

Le directeur général, Camil Turmel, est conscient que sa durée de vie est limitée, mais il a mentionné au  COURRIER FRONTENAC qu’il n’avait pas le choix de prendre cette décision. «Notre site Internet utilisait une vieille technologie et il était désuet. Nous repoussions d’année en année, depuis 2011, la possibilité de le modifier puisque nous entreprenions des discussions avec deux autres commissions scolaires. Nous nous sommes dit que nous n’investirions pas dans ce site jusqu’à cette année.» 

M. Turmel a fait savoir que la première journée de fermeture d’école survenue en décembre a été l’élément déclencheur. «Lors des journées de fermeture, nous l’annonçons sur note site. Toutefois, certains utilisateurs n’ont pas été capables d’avoir la bonne information. Dans certains cas, c’était la page de la veille qui affichait et celle-ci indiquait que les écoles étaient ouvertes. J’ai reçu cette journée-là un déluge d’appels et de courriels nous disant qu’on annonçait dans les médias que c’était fermé alors que notre site affirmait le contraire», a-t-il partagé.

Selon le directeur général de la CSA, cette situation ne se reproduira plus. Il aurait d’ailleurs souhaité que le nouveau site soit disponible un peu plus tôt. «Nous devions le lancer quelque part à la fin janvier, mais je n’ai pas pu aller plus vite que la technologie le permettait. Il aurait probablement pu nous servir une à deux fois cet hiver», a-t-il confié. 

 

 

 

 

 

 

 

Camil Turmel est toutefois conscient que son organisation a déboursé 5000 $ pour un site Web qui devrait être actif pour une période de 18 à 24 mois seulement. «Je ne peux me permettre qu’il y ait une confusion dans la population par rapport à ce qu’on a pu vivre en décembre dernier. Nous avons eu beaucoup d’insultes sur les médias sociaux. À la commission scolaire, on nous traitait de tous les qualificatifs. Il y a les insultes, mais aussi les parents qui, un moment donné, sont entre deux informations et prennent la mauvaise décision. Nous savions que des gens allaient nous questionner, mais nous n’avions pas le choix», a-t-il conclu.