664 millions $ pour l’eau potable et le traitement des eaux usées
Le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Martin Coiteux, a annoncé la semaine dernière l’entrée en vigueur du nouveau Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU).
Le programme comprend une enveloppe d’aide de 363,8 millions de dollars provenant du gouvernement du Canada à laquelle s’ajoute une autre enveloppe d’aide de 300 millions de dollars du gouvernement du Québec, totalisant près de 664 millions de dollars.
FEPTEU contient deux volets. Le premier volet, destiné au renouvellement de conduites d’eau, vise à permettre aux municipalités de réaliser des travaux de réhabilitation ou de remplacement de conduites d’eau et d’égouts. Le second volet, relatif aux infrastructures d’eau, vise à permettre la réalisation de projets d’infrastructures municipales pour la mise aux normes, le maintien d’actif ou le développement des infrastructures d’eau potable et d’eaux usées. Toutes les municipalités du Québec sont admissibles au programme.
«En tant que partenaires des municipalités, nous travaillons avec celles-ci pour améliorer la qualité de vie des citoyens. Ce nouveau programme profitera à l’ensemble des municipalités du Québec qui pourront mettre en œuvre des projets répondant à leurs besoins en matière d’infrastructures liées à l’eau potable et au traitement des eaux usées», a souligné le ministre Coiteux.
Le MAMOT procédera à l’analyse de toutes les demandes jusqu’au 30 novembre 2016 ou jusqu’à épuisement des fonds. Les municipalités intéressées au programme sont donc invitées à transmettre leurs demandes rapidement. Seules les dépenses engagées entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2018 pourront être admissibles au FEPTEU. Les travaux peuvent toutefois débuter avant l’engagement de la promesse d’aide financière.
Thetford Mines
Questionné à savoir si la Ville de Thetford Mines allait profiter de la mise sur pied de ce programme afin de régler certains problèmes de son réseau, le maire Marc-Alexandre Brousseau a confirmé que ce pourrait être possible. «Cela fait partie des programmes à l’étude au service des Travaux publics. Nous avons une équipe qui exerce une veille constante sur tout ce qui sort de cette nature», a-t-il affirmé.