Bientôt une règlementation pour les terrasses
THETFORD. La Ville de Thetford Mines entend mettre en place un règlement visant à mieux encadrer la présence des terrasses sur son territoire à compter de l’été prochain.
Actuellement, les commerçants obtiennent une autorisation pour utiliser la voie publique, comme c’est le cas sur la rue Notre-Dame Ouest, mais il n’existe aucune balise par écrit concernant l’installation et l’exploitation des terrasses.
« Nous voulons revoir ce qu’il est possible de faire pour les revamper parce qu’il y en a qui sont très jolies et d’autres qui laissent un peu à désirer. Nous avons des exigences particulières pour la rénovation des immeubles puisqu’il faut respecter le cadre patrimonial et ancestral du secteur et c’est ce que l’on veut faire avec ces installations », a mentionné Gina Turgeon, directrice du Service d’urbanisme à la Ville.
La Municipalité a décidé de mettre la rue Notre-Dame Ouest à sens unique au début des années 2000. Les commerçants ont le droit d’utiliser un maximum de deux cases de stationnement pour une terrasse. « Est-ce qu’elles sont toujours sur le bon emplacement? Est-ce qu’utiliser la voie publique est la meilleure alternative ou si les installer plus près des bâtiments serait une autre façon de faire? C’est ce que nous sommes en train d’évaluer en chiffres », a-t-elle ajouté.
La sécurité des lieux sera également analysée dans le cadre de cette démarche. « La rue demeure un endroit voué aux véhicules. Il faut que les automobilistes aient de la facilité à se stationner, mais il faut également que les véhicules plus imposants puissent y circuler librement », a précisé Mme Turgeon.
On s’inspirera des autres villes
Il faut savoir que Drummondville, Saguenay, Trois-Rivières et Magog sont notamment passés par ce même processus au cours des dernières années. Thetford Mines entend s’inspirer de ce qui s’est fait ailleurs pour élaborer sa propre règlementation qui devrait être soumise au conseil municipal à la fin du mois ou au début octobre.
La directrice du Service d’urbanisme a fait savoir que les commerçants visés seront rencontrés et auront droit de parole avant une mise en application.
Pour sa part, le président d’Héritage centre-ville, Yves Kirouac, approuve cette démarche. « Définitivement, nous ne pouvons pas être contre le fait que l’on veut s’améliorer et rendre notre artère plus belle et plus agréable à fréquenter. »
Ce dernier est d’avis que les commerçants ne peuvent pas faire n’importe quoi n’importe comment, mais il est conscient que ces derniers ne sont pas millionnaires.