Bilan Trudeau : une mise au point s’impose selon l’Association libérale

L’Association libérale fédérale de Mégantic-L’Érable déplore le fait que le député Luc Berthold déforme les faits et opte pour la prise de raccourcis afin de s’en prendre au gouvernement Trudeau.

Selon l’Association, les conservateurs sont obsédés par l’équilibre budgétaire, et ce, au détriment d’initiatives de développement économique et de l’offre de programmes et de services de qualité pour la classe moyenne. «La recherche absolue de budgets équilibrés n’est pas un projet de société», affirme le président de l’Association, David Berthiaume.

«Notre gouvernement poursuit l’objectif d’investir dans des infrastructures modernes durables pour nos communautés, de stimuler l’innovation et la création d’emplois bien rémunérés pour assurer le développement actuel et à long terme du Canada.»

Le gouvernement libéral a mis de l’avant un plan historique d’investissements en infrastructure de près de 125 milliards $ sur dix ans. Au Québec, 257 projets d’infrastructures vertes, sociales et de transport collectif ont été annoncés en date de juin dernier, pour une valeur de plus de 2,4 milliards $. «C’est avec ces investissements judicieux que nous créons des emplois de qualité et que nous favorisons le développement économique et social», fait-il remarquer.

La création d’emplois de qualité, une priorité

Ce plan porte déjà ses fruits puisque plus de 250 000 emplois à temps complet ont été créés au pays depuis que le gouvernement Trudeau est en poste, dont près de 100 000 au Québec. Le chômage est aussi tombé à 6 % en mai, le plus faible taux depuis 1976 dans la province. «Ces données montrent que notre plan fonctionne. Nous avons d’ailleurs la meilleure situation économique du G7», ajoute-t-il.

Par ailleurs, le gouvernement Trudeau a transféré au Québec 791 millions $ en aide relative au marché du travail, dont 80 millions $ en soutien aux travailleurs et 367 millions $ dans la Stratégie d’emploi jeunesse. «Par exemple, 15 000 emplois verts ont pu être offerts aux jeunes Canadiens, ceci sans oublier le programme Emplois d’été Canada dont le financement a été doublé. Plutôt que d’hypothéquer les jeunes, comme se plait à le dire Luc Berthold, nous les préparons pour une transition réussie vers le marché du travail», poursuit le président.

Le gouvernement libéral fournira aussi jusqu’à 950 millions $ sur cinq ans pour appuyer des «supergrappes d’innovation» menées par des représentants d’entreprises canadiennes, une nouvelle façon d’investir dans nos industries qui présentent les plus grands potentiels de croissance. Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) a de plus versé près de 400 millions $ pour concrétiser 1 049 projets d’entreprises et d’organismes depuis avril 2016, et ce, dans toutes les régions de la province.

Cap sur un marché de 500 millions de consommateurs européens

Le gouvernement a dernièrement forgé l’entente internationale la plus progressiste jamais développée : l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Union européenne. L’application provisoire de cette entente qui inclue des normes sociales et humaines est prévue pour le 21 septembre. «Son entrée en vigueur amènera des milliards en retombées au Canada en maximisant les opportunités d’exportation pour nos entreprises», précise-t-il.

Afin d’aider l’industrie laitière à négocier avec cette nouvelle réalité, une somme de 350 millions $ a été réservée pour aider les producteurs et transformateurs laitiers à demeurer concurrentiels. D’une part, 50 millions $ serviront à moderniser les équipements des fermes laitières et, d’autre part, 100 millions $ serviront à mettre à niveau les infrastructures des usines de transformation. «Le gouvernement fera des investissements dans ce secteur clé de notre économie, mais Luc Berthold omet encore de le mentionner…», souligne-t-il.

Scheer, un conservateur rétrograde

Le député tente aussi de convaincre la population que son nouveau chef, Andrew Scheer, saura défendre les intérêts de tous les Québécois et Québécoises. «Pourtant, ce conservateur social et moral s’oppose à l’avortement et à l’aide médicale à mourir, des acquis importants auxquels le Québec a fortement contribué en alimentant un débat social sain. C’est un énorme retour en arrière pour les tenants progressistes de ce parti», conclut-il.