«C’est tout le monde qui est touché, peu importe la classe sociale» – Yves Kirouac

La première édition thetfordoise du Relais pour la vie, une marche de 12 heures qui a eu lieu la fin de semaine dernière au parc Saint-Maurice, a complètement dépassé les objectifs des organisateurs tout en offrant un moment magique aux participants.

En effet, lors de l’annonce en février dernier, le comité organisateur, coprésidé par Christine et Chantal Blanchette, espérait recruter au moins 16 équipes, tout en recueillant plus de 60 000 $. Ce sont finalement 21 équipes qui ont pris part à l’événement tandis qu’un impressionnant montant de 104 023 $ a été amassé. Les fonds recueillis permettront à la Société canadienne du cancer de prévenir plus de cas et d’exiger des lois qui protègent la santé, de financer davantage de projets de recherche et de soutenir plus de personnes qui sont touchées.

Le président d’honneur de cette édition, Yves Kirouac, était enchanté des résultats obtenus. «Nous étions partis avec des prévisions qu’on jugeait réalistes sans toutefois êtres conservatrices. Nous avons amassé de l’argent pendant un peu moins de six mois et nous avons dépassé les 104 000 $ à notre très grande surprise. Nous avons senti que la population avait compris ce qu’était le Relais pour la vie. J’ai de bons espoirs pour l’an prochain pour l’équipe qui s’en occupera», a-t-il mentionné en entretien avec le Courrier Frontenac.

Au-delà des chiffres, celui ayant eu une quinzaine de cas de cancer dans sa famille a surtout adoré l’expérience. «Il y a une atmosphère tellement spéciale. Je ne peux comparer cela à rien d’autre de ce que j’ai vécu même si j’ai participé à d’autres levées de fonds. C’était très serein et il régnait une espèce d’aura positive autour des participants et des organisateurs», a-t-il poursuivi.

M. Kirouac s’est aussi rendu compte de l’universalité de cette cause. «J’étais sur la scène avec le maire et on se disait mon dieu ce n’est vraiment pas les mêmes personnes qui se déplacent dans les événements d’habitude. C’est tout le monde qui est touché, peu importe la classe sociale. On a vu que ça ratissait très large comme cause.»

Le président d’honneur compte bien de nouveau s’impliquer dans l’événement dans le futur. Il souhaite toutefois au cours de la prochaine année prendre une pause avec sa conjointe, Thérèse Sheffield, qui est actuellement en rémission d’un cancer. «C’est tellement une belle activité. Je ne me vois pas ne plus jamais y prendre part», a-t-il conclu.