Clientèle en hausse à la Commission scolaire des Appalaches
Pas moins de 4850 élèves devraient fréquenter les établissements de la Commission scolaire des Appalaches (CSA) cet automne, soit 3054 au primaire et 1796 au secondaire. Il s’agit d’une augmentation de 116 jeunes si l’on compare aux données enregistrées en date du 30 septembre 2018.
«Je suis très heureux de cette hausse. C’est bon signe pour nos écoles, mais aussi pour la région. En ce qui concerne la clientèle adulte, c’est plus difficile à évaluer puisqu’il y a plusieurs entrées pendant l’année, mais je vous dirais que c’est stable. Quant à la formation professionnelle, nous avons une vingtaine d’élèves de plus», a mentionné le directeur général, Jean Roberge, lors d’un entretien téléphonique avec le Courrier Frontenac.
Maternelle 4 ans
La CSA aura cette année huit classes de maternelle 4 ans. Trois d’entre elles seront exclusivement composées d’enfants âgés de 4 ans, tandis que les autres accueilleront également quelques élèves de 5 ans.
M. Roberge a confié que son organisation n’a pas eu trop de difficulté à les remplir. «C’est sûr qu’il fallait respecter les règles d’inscription en lien avec les écoles qui se trouvent en milieu défavorisé. C’était aussi au choix des parents. Par contre, je vous dirais que ç’a bien été. Nous avions initialement six classes d’octroyées et nous avons fait une demande pour en ajouter deux autres. Nous avons même reçu des inscriptions au cours des derniers jours.»
Deuxième récréation
Le directeur général de la CSA a toutefois affirmé que l’implantation d’une période de récréation supplémentaire dès cette année a représenté un bon défi sur le plan organisationnel. Les 409 parcours d’autobus ont été revus en entier afin qu’ils puissent être adaptés aux nouvelles réalités. «Chacune des écoles a révisé son horaire concernant le début et la fin des classes, ainsi que pour l’organisation des surveillances, du temps d’enseignement et des récréations. Dans bien des endroits, les élèves du primaire étaient transportés séparément de ceux du secondaire, alors qu’il y aura désormais des déplacements communs. Les heures du midi ont aussi été régularisées et balisées à 75 minutes dans la plupart de nos établissements.»
Pénurie de main-d’œuvre
Comparativement à d’autres organisations, la CSA s’en sort relativement bien en ce qui a trait à la pénurie de main-d’œuvre, étant donné qu’elle a également dû composer avec le départ à la retraite de près d’une dizaine de professeurs du primaire en juin dernier.
«Chaque classe aura un enseignant en ce début d’année scolaire. C’est très positif, mais c’est certain que nos listes d’appels sont pratiquement vides dans plusieurs secteurs. Il n’y a pas beaucoup de titulaires de classe de disponibles pour faire de la suppléance. Même chose du côté de nos techniciennes en éducation spécialisée, du personnel de soutien et des professionnels. Nous sommes vraiment à la limite, mais tout de même contents d’avoir tout notre monde», a conclu Jean Roberge.