Conflit de travail résolu chez Convoyeur Continental

Le conflit de travail entre la direction de l’entreprise Convoyeur Continental et ses employés a pris fin hier soir, mercredi. Les deux parties en sont arrivées à une entente moins de 36 heures après l’imposition du lock-out.

Rappelons que mardi matin les travailleurs du quart de travail de jour ont fait face à une entrée de stationnement bloquée sur la rue St-Alphonse. L’employeur avait décrété un lock-out après une rupture momentanée des négociations concernant l’établissement d’une nouvelle convention collective. La précédente convention était échue depuis mai dernier.

 

Léger recul

La partie syndicale a quelque peu reculé sur ses revendications salariales pour parvenir à une entente puisque la partie patronale a proposé une hausse légèrement inférieure à celles-ci. Finalement, les 85 travailleurs syndiqués ont accepté à 70% une hausse de salaire de 2,25% par année pendant six ans.

« La proposition finale de l’employeur se rapproche significativement des offres qui avaient été précédemment refusées quelques jours plus tôt », fait remarquer la direction par voie de communiqué.

Le retour au travail des travailleurs est prévu pour demain matin, vendredi. L’organisation n’était en effet pas en mesure d’accueillir ses employés immédiatement après l’obtention de cette entente.

Le président du syndicat, Kevin Jacques, est satisfait que le dénouement arrive rapidement. « Plus un lock-out perdure, plus on est perdant au niveau salarial. Pour compenser les pertes de revenus occasionnées, on nous a autorisés à prendre un congé aujourd’hui, jeudi », explique-t-il.

Mentionnons cependant que les négociations précédentes n’achoppaient pas seulement sur le plan des conditions salariales. « Il a aussi fallu laisser tomber nos demandes en ce qui concerne les vacances et les jours fériés, enchaine le président du syndicat. Au final, on a quand même une bonne convention collective, mais c’est certain que la façon dont ça s’est déroulé a créé de la frustration chez les employés. »

Au moment d’écrire ces lignes, la direction de l’entreprise thetfordoise n’était pas disponible pour commenter davantage la situation.