Des postes disparaitront à Thetford

THETFORD. L’adoption sous bâillon du projet de loi 10 modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé se traduira par une réduction de 35 postes-cadres en Chaudière-Appalaches. La direction générale et le conseil d’administration du CSSS de la région de Thetford seront appelés à disparaitre.

À compter du 1er avril, les neuf établissements de santé et de services sociaux du territoire et l’Agence formeront une seule entité. Le siège social du nouveau Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS) sera situé à Sainte-Marie-de-Beauce.

Il est trop tôt pour savoir précisément combien d’emplois seront perdus sur le territoire de la MRC des Appalaches dans le cadre de cette importante réforme. «Les nouveaux dirigeants du CISSS seront nommés au cours des prochaines semaines et ce sont eux qui prendront les décisions. C’est surtout le secteur administratif qui est visé. L’offre de soins demeure et les gens de Thetford Mines auront toujours accès à leurs services de proximité», a mentionné Daniel Paré, président-directeur général de l’Agence régionale de la santé.

Ce dernier est d’avis que la fusion de l’ensemble des établissements de Chaudière-Appalaches représente un important défi, mais qu’en même temps, cela permettra de créer des opportunités. «Nous venons de créer une grande organisation dans laquelle nous serons capables de développer des expertises qui ne sont pas présentes aujourd’hui. Nous sommes conscients qu’il y a de l’incertitude chez les employés, mais nous croyons que le moment présent qui est difficile va quand même nous mener vers des jours plus heureux», a fait valoir M. Paré.

 

 

 

 

 

 

Dans la région de Chaudière-Appalaches, plus de 600 personnes prennent leur retraite bon an mal an ou quittent pour relever de nouveaux défis. Le PDG de l’Agence estime que la grande majorité des gens qui perdront leur emploi dans le cadre de la réforme trouveront le moyen de se replacer. «Je crois que les expertises qui sont présentes dans le réseau, nous en aurons besoin demain. Par contre, dire que tout sera pareil ce n’est pas vrai. Ça va changer, il ne faut pas se le cacher», a-t-il dit.

Au terme du processus, Daniel Paré est convaincu que la population en sortira gagnante et bénéficiera d’un meilleur service. «Actuellement, chaque organisation a son propre dossier patient. Il y aura désormais un seul système d’information pour tous les établissements. C’est un grand gain dans la transmission des renseignements cliniques», a-t-il conclu.