Des travaux nécessaires
Les travaux dans le secteur Est du centre-ville étaient devenus nécessaires en raison des surverses qui se produisaient fréquemment à cet endroit de Thetford Mines.
«Nous avons effectué des travaux de séparation du réseau d’égout et du réseau pluvial. Nous avions des infrastructures unitaires qui étaient très vieilles. Si nous arrondissons le montant, nous arrivons à un projet de deux millions $, financé grâce au Programme de la taxe sur l’essence», a expliqué le directeur du Service des travaux publics, du génie et de l’environnement, Alexandre Meilleur.
Pour ce faire, l’entrepreneur devait aussi travailler sur les rues Mailhot et Cyr, même si cela devenait un inconvénient pour la circulation dans ce secteur. Rappelons que le trafic y est interdit depuis des semaines.
«Deux conduites ont été ajoutées sous la rue Notre-Dame. Sous la rue Cyr, pas loin du pont, nous avons ajouté un réservoir de rétention pour diminuer les débordements et revenir aux normes. Nous avons profité de l’opportunité pour ajouter de la verdure, augmenter la grandeur des trottoirs et redonner un nouveau coup d’œil à ce tronçon de la rue Notre-Dame», a poursuivi M. Meilleur.
La rue étant maintenant moins large qu’auparavant en raison de l’agrandissement des trottoirs, le stationnement en bordure ne sera dorénavant permis que d’un côté, soit au nord, du côté du Cinéma Pigalle.
Réouverture temporaire
La réouverture qui s’est faite vendredi est temporaire puisque l’entrepreneur est en vacances cette semaine. La suite des travaux se fera à partir de lundi pour deux semaines. «Il y a encore une couche de pavage et quelques finitions sur Notre-Dame et Mailhot. Nous allons remettre les détours pour finir le chantier. L’ouverture officielle est prévue juste avant le début du Festival de la relève (18 août). Il va peut-être rester le mobilier urbain à installer par la suite. La commande est faite, mais c’est souvent long avant de recevoir la marchandise», a mentionné le directeur du Service des travaux publics.
Bien que ces travaux aient créé plusieurs maux de tête aux résidents et commerçants de ce secteur, M. Meilleur ne croit pas que le moment aurait été plus propice à l’automne. «En débutant tôt à l’été, nous avons de bons prix avec les entrepreneurs. Si on attend à l’automne, les prix augmentent. C’est la première raison. La deuxième raison est que l’été il y a un peu moins de gens en ville. Les écoles sont fermées et il y a moins de trafic pour les détours.»
Le Festival de la relève a aussi été pris en considération. «Avec la Relève au mois d’août, nous ne voulions pas avoir la rue Notre-Dame en chantier pendant le festival. Si nous avions attendu à l’automne, nous sommes toujours plus à risques en raison de la température avec le froid et la pluie. Je ne suis pas sûr que les commerçants auraient plus apprécié avoir un chantier dans la boue», a conclu M. Meilleur.