Deux premiers incubés sur la terre-école à Adstock
Le Comité de développement agroalimentaire des Appalaches (CDAA) a accueilli ses deux premiers incubés sur sa terre-école à situé dans le secteur Sacré-Cœur-de-Marie à Adstock).
Olivier Moreau, originaire de Saint-Bruno-de-Montarville, a été le premier à s’établir officiellement. Avec son projet en production maraîchère, «Les Jardins de Mathurin», il souhaite produire une variété de légumes biologiques qu’il compte vendre dans les marchés publics et sous forme de panier. Cette formule répondant à l’appellation «Agriculture soutenue par la communauté (ASC)» permet à des individus et à des familles de s’abonner à des paniers qui leur sont livrés toutes les semaines.
Autant les paniers que les marchés publics permettent aux consommateurs d’avoir accès à des produits frais, de grande qualité et locaux. C’est d’ailleurs ce que vise M. Moreau dans son plan d’affaires, proposer des aliments de très haute qualité en respect de la nature et de l’écologie, aux familles, restaurateurs et boutiques ayant à cœur la saine alimentation par les produits naturels, diversifiés et locaux.
Christine Ayotte vient tout juste de terminer ses études en technique de production horticole et environnement à l’Institut des technologies agroalimentaires de Saint-Hyacinthe. Mme Ayotte s’établira sur la terre-école en production de fleurs. Sa ferme florale «Au Pied d’Alouette» est une entreprise agricole qui promeut la culture de fleurs en plein sol selon des pratiques biologiques et agroécologiques. Il s’agit d’une culture sur petite surface et dont le produit mis en marché sera principalement de la fleur coupée dont une partie sera de la fleur comestible pour les restaurants et une partie séchée pour la vente de tisanes. Elle prévoit vendre dans les marchés publics, dans les restaurants et chez les fleuristes.
Installé dans le secteur Sacré-Cœur-de-Marie dans la municipalité d’Adstock, l’incubateur agroalimentaire des Appalaches a mis sur pied la terre-école dans le but d’offrir aux jeunes de la relève l’opportunité d’expérimenter leur projet en production biologique sans avoir à investir les premières années.