Disraeli… D’histoire et de mémoire

La Ville de Disraeli a récemment lancé un livre commémorant ses 150 ans. «Disraeli : D’histoire et de mémoire» offre à la fois un retour dans le passé et une rectification historique importante.

«C’est deux ans et demi de travail parce que nous avons été obligés de refaire l’histoire au complet. Auparavant, elle tenait plus de la croyance populaire, c’était presque devenu une légende, pas loin du mythe. Malheureusement, nous avons dû défaire quelques mythes, mais nous avons vraiment rétabli l’histoire de A à Z», a expliqué le président de la Société historique de Disraeli, Guy Toupin.

Par exemple, parmi les rectifications, il y a celle de l’identification du véritable fondateur de la Municipalité. «Le fondateur était supposément le premier maire John Champoux. S’il y avait eu une Commission Charbonneau, il y aurait passé parce qu’il a été mis à la porte neuf mois plus tard par un jugement de la cour pour malversation politique. C’est en fait Eugène Rheault qui est le personnage clé que l’on considère comme fondateur. C’est lui qui a fait les demandes auprès du gouvernement au nom des 36 familles de Disraeli. Il a aussi fait les demandes pour créer la Paroisse Ste-Luce. Il a été le premier chef de gare, juge de paix et commerçant», a poursuivi M. Toupin.

Plusieurs personnes se sont impliquées dans la confection de ce livre contenant 508 pages et plus de 800 documents et photographies. «Michel Goulet, Jean-Claude Fortier, Jacques Rousseau et Réal Jacques sont vraiment les personnes qui se sont impliquées d’un bout à l’autre. À la fin, nous étions rendus à sept jours par semaine», a souligné Guy Toupin.

Un DVD est aussi inclus avec l’ouvrage si les gens le désirent. Il est en vente au bureau de la Corporation des Fêtes du 150e et au à l’exposition de photos et d’objets anciens au Cabaret des arts.