Investissement supplémentaire de plus de 16,4 M$ en Chaudière-Appalaches

Le CISSS de Chaudière-Appalaches bénéficiera d’un financement supplémentaire de 16 426 800 $ pour améliorer les services de première ligne ainsi que les services spécialisés ont annoncé les ministres Gaétan Barrette et Dominique Vien.

La région était victime d’iniquités causées par la budgétisation historique, a expliqué le ministre Barrette. Cette façon de faire a été mise en place afin de tenir compte de la taille de la population, des besoins de celle-ci et des caractéristiques régionales. Or, des écarts de ressources entre les régions étaient encore existants en raison de la croissance inégale de leurs populations a-t-il expliqué, ajoutant que cet ajustement était permanent.

«C’est une sorte de péréquation entre les régions. Le budget supplémentaire sera à la discrétion du CISSS qui pourra l’utiliser selon les besoins qu’il aura ciblés et peut-être éliminer certaines contraintes avec lesquelles il doit composer», a expliqué le Dr Barrette.

Pas de plan immédiat

Au CISSS Chaudière-Appalaches, on se réjouit naturellement de la nouvelle, mais on avoue ne pas avoir encore déterminé à quoi serviraient les sommes. «C’est une somme de 11 M$ cette année à laquelle s’ajoutera 5 M$ l’an prochain. Nous n’avons toutefois pas encore déterminé à quoi elles serviront. Ce sont des choses qui n’arrivent pas souvent alors nous souhaitons être sûrs de faire les bonnes analyses et les bons choix», explique le président et directeur général adjoint à L’agence, Patrick Simard.

Il ajoute qu’il est certain que ce sont des sommes qui serviront aux services aux usagers et seront consacrées à améliorer l’accès et la qualité des services. «On n’exclut aucune possibilité. Il y a possiblement des investissements au début qui seront faits sur des volets, mais qui seraient non récurants. Nous allons commencer une démarche pour établir des principes directeurs et à la suite de tout ça, préciser davantage à quoi l’argent servira.»

Le ministre Barrette demeure conscient que ce budget supplémentaire ne répondra possiblement pas à toutes les attentes. Il estime toutefois que cette réorganisation sera bénéfique à long terme. «Tout le monde veut tout, tout de suite. Les demandes seront toujours au-delà de nos moyens, mais on vient de faire un bon bout de chemin.»

Le ministre ajoute que l’investissement annoncé permettra donc d’éliminer l’écart observé de façon durable et définitive. Il bénéficiera également à sept autres régions sociosanitaires avec une croissance significative de leur population, soit la Mauricie-Centre-du-Québec, l’Estrie, l’Outaouais, Laval, Lanaudière, les Laurentides et la Montérégie.