La relocalisation du CLSC pourrait être envisagée

THETFORD. Pris dans des locaux trop exigus pour répondre adéquatement aux besoins de la population, le CLSC  pourrait être forcé de déménager si aucune autre solution pour pallier au manque d’espace n’est trouvée.

Le Centre de santé et de services sociaux de la région de Thetford (CSSSRT) mettra en branle une démarche, au cours des prochaines semaines, afin de réévaluer ses besoins. Les locaux seraient de moins en moins adéquats pour recevoir notamment des groupes de formation. « Nous avons à notre disposition deux salles qui peuvent accueillir une vingtaine de participants, alors que les autres peuvent recevoir seulement de petits groupes », a mentionné la conseillère-cadre aux communications, Josianne Houde.

Bail à renouveler

Il faut savoir que le CSSSRT n’est que locataire et que le bail viendra à échéance en décembre 2015. C’est d’ailleurs pour cette raison que les administrateurs se donnent un an pour mettre sur papier les différents besoins en espace et pour discuter avec le propriétaire du bâtiment en vue de trouver une solution. « Une des options qui pourrait être retenue, s’il n’est pas en mesure de combler nos besoins, est la relocalisation. C’est une option parmi tant d’autres, mais nous n’en sommes pas là aujourd’hui », a-t-elle ajouté.

Mme Houde a précisé que le processus de location est encadré par le ministère de la Santé et que celui-ci a des critères bien précis. « Notre priorité est de maintenir le CLSC dans la communauté et le plus près possible des citoyens », a conclu la conseillère-cadre aux communications.

 

 

 

 

   

 

Une démarche qui surprend

Le propriétaire du bâtiment où se trouve le CLSC, Pierre Trottier, a mentionné qu’une rencontre avec des représentants du CSSSRT est prévue, le 26 septembre, afin de discuter du renouvellement du bail et qu’il profitera de l’occasion pour clarifier la situation.

Il a indiqué que des plans avaient été préparés en vue d’agrandir le CLSC par l’intérieur, il y a sept ou huit ans déjà, mais que le projet n’avait pas vu le jour faute de budget. « À l’époque, j’avais même fait l’acquisition du terrain où se situait le restaurant Le Plaza sur la rue Notre-Dame Est pour la réalisation d’un projet quelconque ou même pour des stationnements supplémentaires, mais je n’ai jamais eu de retour », a-t-il dit.

M. Trottier peine à croire que le CLSC manque d’espace. « Nous avons quatre grandes salles en plus de celle attitrée aux consultations. Si le manque de salles est un problème, nous pouvons en faire », a-t-il dit.