Le pire a été évité au parc national de Frontenac

Une intervention d’urgence a été menée au parc national de Frontenac, le lundi 31 juillet, en après-midi, afin d’éteindre un début d’incendie de forêt sur l’une des îles de la baie Sauvage au Grand lac St-François. 

Un feu de camp illégal mal éteint dans la nuit de dimanche à lundi serait en cause. Le brasier se serait propagé dans la matière organique par les racines souterraines. Cet événement découle également d’un accostage non autorisé dans une zone de préservation du parc.

Le responsable de la conservation, Louis Laferrière, déplore la situation. «L’objectif du parc est de conserver le milieu naturel et de le rendre accessible au plus grand nombre de personnes. C’est toujours un peu désolant de voir qu’il y a des gens qui font des feux dans des zones de préservation. De plus, cela s’est produit alors que l’indice d’inflammabilité de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) était élevé ou très élevé.»

Il faut dire que cette île, d’une superficie d’environ 100 m par 100 m, est située tout juste à côté d’un site de canot-camping très fréquenté par les visiteurs. «C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes intervenus rapidement. Il faut dire que c’est un endroit assez exceptionnel par le milieu naturel en soi, alors cela aurait pu avoir un impact assez majeur sur le paysage», a renchéri M. Laferrière.

Assez de surveillance?

Le responsable de la conservation a indiqué que les employés du parc national de Frontenac sont très présents sur le terrain. «Nous avons aussi la collaboration des patrouilleurs nautiques. Nous essayons de faire le maximum de patrouilles, mais il ne faut pas oublier que le Grand lac St-François est le 3e plus important au sud du Québec. Cela fait beaucoup de territoire à couvrir quotidiennement, surtout dans une période très achalandée.»

Le parc national de Frontenac demande la collaboration du public pour retracer le ou les responsables de ce début d’incendie. «Quand il arrive des situations comme cela où il y a des infractions commises et que nous n’avons pas beaucoup de données, nous transmettons l’information aux agents de protection de la faune qui ont juridiction sur l’ensemble du territoire. Les gens qui ont été témoins de l’événement sont donc invités à communiquer avec eux», a conclu M. Laferrière.

Il est possible de rejoindre les agents de protection de la faune de Thetford Mines au (418) 423-3535. Les citoyens peuvent aussi communiquer avec SOS Braconnage au 1 800 463-2191 ou par courriel à centralesos@mffp.gouv.qc.ca.