Les Arrêts gourmands ressusciteront en Chaudière-Appalaches
Créé en 2006 par la Table Agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches (TACA), le réseau des Arrêts gourmands se trouvait sur la sellette depuis trois ans.
La TACA ne souhaitait pas abandonner cette initiative servant à développer et faciliter la mise en marché directe des produits alimentaires d’ici. En 2016, l’abolition de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Chaudière-Appalaches a toutefois créé un climat d’incertitude.
«C’était un important partenaire financier. Comme organisme, nous avons trouvé d’autres partenaires, dont les MRC et l’UPA. Il fallait prendre le temps de se restructurer pour mieux aider les entreprises en agrotourisme», affirme Louis Durand, coordonnateur à la TACA.
En décembre dernier, la TACA a présenté son plan de relance des Arrêts gourmands auprès d’anciens membres. Lorsque le concept était encore en vigueur, ceux-ci devaient respecter des normes de qualité, les conditions d’un cahier de charges et payer des frais annuels d’adhésion.
«Le panneau des Arrêts gourmands serait mis à jour, tout comme les dépliants et le site web. On veut revenir à une optique de promotion régionale», précise M. Durand.
Tourisme Chaudière-Appalaches
Dans ce projet de la TACA, on retrouve l’obligation d’être membre de Tourisme Chaudière-Appalaches (TCA) afin d’être inclus dans le réseau des Arrêts gourmands.
Cette règle déplairait à d’anciens membres. Développement Économique Bellechasse (DEB) est allé jusqu’à adopter une résolution pour dénoncer cette avenue, précisant que les entreprises bioalimentaires n’ont pas nécessairement une vocation touristique.
«Un sondage de la TACA a démontré que 72 % des entreprises étaient favorables à notre projet de développement. C’est certain qu’on ne pourra pas plaire à tout le monde», estime Louis Durand.
Richard Moreau, directeur général de TCA, espère que le concept des Arrêts gourmands sera relancé à court terme.
«C’est certain que le coût pour les futurs membres sera plus élevé, notre but étant de faire la promotion pour aller chercher les gens en dehors de la région. Chaque entreprise est libre de se joindre à un regroupement pour faire sa promotion», dit M. Moreau.