Lisée confiant de prendre le comté de Lotbinière-Frontenac

Le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, était de passage à Thetford Mines dimanche après-midi afin de donner une allocution devant plus de soixante délégués de Chaudière-Appalaches présents au congrès régional.

D’abord très partisan, le discours de M. Lisée portait entre autres sur le bilan du gouvernement libéral en matière de santé, d’éducation, de justice et d’identité. Il a également été question de l’importance de rejoindre davantage les jeunes.

M. Lisée est toutefois conscient que cela peut représenter un défi important, considérant le fait que la MRC des Appalaches est l’une des plus vieillissantes au Québec. «Nous sommes en train de le faire partout avec une aile jeunesse qui a plus de moyens, plus de pouvoirs et qui est plus présente dans les cégeps et universités. Il y a beaucoup de jeunes maintenant qui veulent lancer une entreprise. Pour nous, c’est une priorité et nous voulons être leur parti», a mentionné Jean-François Lisée au Courrier Frontenac.

Ce dernier a affirmé que sa formation politique a une bonne chance de composer le prochain gouvernement dans 18 mois. Le chef péquiste croit aussi en la possibilité de remporter cette fois la circonscription de Lotbinière-Frontenac détenue par le Parti libéral du Québec depuis de nombreuses années.

«Ici, comme ailleurs, les gens commencent à être tannés d’un long règne libéral de 12 ans. Tous les jours, il y a des scandales, des rumeurs et des dissensions au sein du gouvernement. Je pense que les citoyens sont prêts à passer à autre chose. J’ai espoir qu’avec un bon candidat et avec les positions que nous avons sur les entreprises, sur le milieu agricole et sur les pouvoirs des régions, nous prendrons le comté», a-t-il déclaré.

Le leader du PQ sera de retour à Thetford Mines, le vendredi 12 mai, afin de rencontrer des élus, hommes d’affaires et représentants d’organismes communautaires. «Je fais toutes les régions systématiquement. Je veux rencontrer des gens, tester des idées avec eux et les écouter. C’est le temps de nous influencer et de nous dire comment incarner le changement», a-t-il conclu.