Mise sur pied d’un comité pour des services en anglais au CISSS-CA

Un nouveau comité pour l’accès à des services en anglais sera mis sur pied par le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA).

Les membres du conseil d’administration du CISSS-CA ont adopté un règlement à cet effet lors de la séance ordinaire du 27 mars, qui a eu lieu au Centre local de services sociaux (CLSC) de Beauceville.

L’objectif de ce comité est de conseiller le CISSS-CA pour faciliter l’accès à des soins ou d’autres services en anglais pour les personnes qui s’expriment dans la langue de Shakespeare. «On parle de services accessibles, de traduction de documents, d’accès à un interprète», énumère la directrice générale-adjointe des secteurs performance, soutien et administration, Isabelle Barrette.

Celui-ci devra être déployé d’ici le 30 juin prochain. «C’est une demande ministérielle qui s’inscrit dans l’objectif de rendre plus accessibles les services en langue anglaise à la communauté», indique-t-elle.

Le comité sera formé de sept personnes âgées de plus de 18 ans et qui habitent en Chaudière-Appalaches. Elles devront également démontrer leur compréhension des enjeux de la communauté anglophone de la région en rapport avec l’offre de services sociaux et de santé, ainsi que leur connaissance du réseau de la santé.

Les membres seront sélectionnés par le conseil d’administration selon une liste de noms préalablement fournie par des organismes choisis par le Comité provincial pour la prestation des services de santé et des services sociaux en langue anglaise.

Il faut savoir que le comité pour l’accès à des services en anglais existait déjà en Chaudière-Appalaches, mais il a été aboli en 2015. «C’est une relance qui nous a été demandée pour recréer ce comité-là», mentionne Mme Barrette.

L’anglais est la langue maternelle d’environ 3000 personnes en Chaudière-Appalaches. Elles sont principalement situées dans la région de Thetford Mines, dans Lotbinière, en Beauce et dans le secteur de Saint-Romuald.

«Nous avons peu de clientèle anglophone par rapport à d’autres régions du Québec, mais c’est important de s’assurer de l’accès de ces services pour les gens de langue anglaise», conlut Mme Barrette.