Une nouvelle vie pour la chapelle de Vimy-Ridge

Un couple de la région de Québec a redonné vie à l’ancienne chapelle de Vimy-Ridge en la transformant en résidence.

L’aménagement intérieur, de type loft urbain, tout comme l’extérieur, en valent le détour. Cet important projet s’est amorcé il y a un peu plus de trois ans pour le couple formé de Sylvie Lemieux et Pierre Garceau. Au total, ils ont dépensé pas loin de 200 000 $ pour arriver à leur résultat, sans compter la transaction immobilière et le temps qu’ils y ont mis. Les travaux se sont effectués sur une période d’environ trois ans.

«Nous passions régulièrement devant la chapelle pour aller vers le Grand lac Saint-François en raison du détour de la route 112. Nous avions vu la pancarte à vendre et ça a commencé à nous intéresser. Nous l’avons visitée cinq fois avant de prendre la décision d’acheter», explique M. Garceau.

Après avoir vendu leur maison à Saint-Étienne en 2015, le couple a amorcé le grand projet de réaménagement de la chapelle. Outre la toiture, la façade, l’électricité et d’autres travaux trop dangereux, tout a été fait par eux. Les plans ont même été conçus par madame, elle qui n’a aucune formation en architecture ou en design d’intérieur, tandis que monsieur exécutait les travaux avec l’aide de celle-ci.

Avant les travaux

«Dans ma tête, je voyais un loft urbain. Nous avons gardé l’espace pratiquement intact sauf pour la chambre d’amis. Le jubé est notamment devenu notre chambre», souligne Mme Lemieux.
Pour eux, il était important de conserver plusieurs éléments de la chapelle. «Nous voulions en faire notre demeure, mais qu’elle garde à la fois son look et son âme. Nous avons laissé la croix et le clocher en place. Nous voulions préserver ce bout d’histoire du village», soutient Sylvie Lemieux.

Même s’il prévoyait y habiter pendant un bon moment, le couple a récemment mis en vente la propriété pour se rapprocher de leurs proches en Estrie. Ce projet demeurera toutefois une fierté pour eux. «Ça nous fait un pincement de mettre la chapelle en vente, mais nous sommes fiers d’avoir redonné un cœur à quelque chose qui n’existait plus», a conclu Mme Lemieux.