Persévérance scolaire : Chaudière-Appalaches en haut de liste
Une recherche sur la persévérance scolaire dans la région vient d’être dévoilée et Chaudière-Appalaches se classe parmi les meilleurs pour le pourcentage de diplomation de ses jeunes.
Pilotée par la Table Éducation en Chaudière-Appalaches (TÉCA), le Forum jeunesse régional Chaudière-Appalaches (FJRCA) et les Partenaires de la Réussite Éducative en Chaudière-Appalaches (PRÉCA), celle-ci a permis de rencontrer 250 participants sur le territoire dans le cadre d’entrevues de groupe menées de l’automne 2011 à l’hiver 2012 et a la particularité d’avoir donné la parole à des jeunes de 10 à 35 ans de niveaux primaire et secondaire, à des étudiants en cheminement particulier, en formation professionnelle et en éducation aux adultes, à des décrocheurs, à des parents de jeunes à risque de décrochage scolaire et à des intervenants scolaires et sociaux.
Selon l’étude, pour les cohortes entrées à l’école secondaire en 2005, la moyenne régionale du taux de diplomation et de qualification était de 60,8 % après 5 ans et de 75,9 % après 7 ans (MELS, 2013). Au total, 80,8 % des filles ont obtenu leur diplôme d’études secondaires en 2011 et 67,4 % des garçons, plaçant ainsi la région de Chaudière-Appalaches parmi les meilleures en province à ce chapitre. Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) s’est fixé comme objectif de porter le taux de diplomation au Québec à 80 % après 5 ans d’ici 2020.
En plus des raisons et éléments qui contribuent au décrochage, l’étude avance des pistes de réflexion et d’orientation dans le but de favoriser la motivation et la persévérance scolaires. Par exemple, la flexibilité de l’horaire des étudiants, l’utilisation de la technologie dans la pédagogie, la bonification des activités parascolaires et l’encadrement personnalisé des enseignants.
Réalisée sous la direction du professeur Martin Gendron, la recherche a été effectuée par les professeures Julie Mélançon et Marie-Hélène Hébert, de l’UQAR, et le professeur Éric Frenette, de l’Université Laval, avec le soutien de plusieurs assistants et du Groupe de recherche sur l’Apprentissage et la Socialisation de l’UQAR (APPSO).