Promoteurs recherchés
Fermés au public depuis 2010, l’église Notre-Dame de Thetford Mines et son presbytère ont de la difficulté à trouver preneur. Après deux tentatives échouées auprès de courtiers immobiliers, la paroisse Saint-Alexandre lance de nouveau un appel aux promoteurs intéressés à y développer un projet particulier.
L’église Notre-Dame a été érigée en 1959. Elle a été un lieu de culte pour la pratique de la religion catholique et peut accueillir 1000 personnes en ses murs. Il y a sept ans, la paroisse s’était vue dans l’obligation de procéder à la vente de deux églises. L’une d’entre elles a désormais pour vocation l’activité commerciale, tandis que la seconde a été réaménagée pour devenir un lieu d’accueil aux personnes à mobilité réduite.
L’église Notre-Dame et son presbytère suscitent vraisemblablement moins d’intérêt. Il faut dire que les deux bâtiments regroupés sont évalués autour de 1 million $. «Nous avons fait appel à deux courtiers, mais ils se sont retirés. Il avait été question d’y aller avec un troisième, mais il n’a pas montré grand intérêt à s’en occuper. Ça semble difficile à vendre», a confié le président de l’assemblée de Fabrique de la paroisse Saint-Alexandre, Marcel Nadeau.
Travaux à prévoir
Des travaux de réfection de plusieurs dizaines de milliers de dollars seraient d’ailleurs à prévoir puisqu’il n’y a plus de chauffage depuis presque sept ans. M. Nadeau estime important que l’église Notre-Dame et le presbytère puissent trouver de nouveaux acheteurs. «Comme paroisse, nous n’en avons pas besoin. L’église nécessite des frais d’entretien minimums. Il faut la maintenir assurée, s’occuper du déneigement et faire la pelouse l’été. Nous devons aussi réparer des vitres brisées à tout moment. Ça nous coûte autour de 10 000 $ par année pour entretenir les deux bâtiments sans chauffage.»
La démolition de l’ancien lieu de culte n’est pas la solution privilégiée. «Ça coûterait plus de 600 000 $ pour la détruire et s’il y a présence d’amiante, ça pourrait frôler le million $. Nous pensons qu’en annonçant la vente des deux bâtiments à l’extérieur de la région, peut-être qu’il y aurait des gens intéressés à s’en occuper», a dit M. Nadeau.
Il y a quelques années, des promoteurs s’étaient déjà présentés avec des projets qui ne se sont finalement jamais concrétisés. «Il a déjà été question d’en faire des logements, par contre, cela semblerait coûteux. Il y a aussi eu l’idée d’aménager un centre sportif intérieur, un centre funéraire et un centre d’exposition commerciale. L’imagination peut être très large, mais ce n’est pas évident», a-t-il conclu.
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