RadTech Innovation se relève rapidement
L’usine de RadTech Innovation qui avait été la proie des flammes le 1er février dernier devrait bientôt être de nouveau opérationnelle, comme l’avait promis l’un de ses dirigeants.
«Il n’y a pas raison de s’inquiéter puisque dans le plan de match nous avons l’intention de recommencer rapidement. Nous allons aussi reconstruire, c’est certain», avait mentionné au Courrier Frontenac le président de l’entreprise, Guy Bérard, au lendemain de l’incendie.
Chose promise, chose due, les travaux évalués à environ un million et demi de dollars et ayant débuté il y a plusieurs mois devraient permettre le début des activités dans le nouveau bâtiment à la mi-octobre.
«Nous voulions que cela commence le plus rapidement possible. Dès que nous avons eu le feu vert, le travail de nettoyage a été enclenché. La reconstruction de l’usine principale a quant à elle commencée en avril et devrait se terminer dans deux semaines. Nous avons acheté du nouvel équipement qui devrait arriver d’ici un mois», a raconté M. Bérard, avouant que la malchance aura tout de même permis à l’entreprise d’améliorer ses installations.
Afin de continuer à remplir ses commandes, la compagnie qui conçoit et fabrique des accessoires avant pour tracteurs compacts et véhicules utilitaires a pu profiter de l’aide d’autres entreprises locales. Les travaux de peinture ont ainsi pu être effectués chez Série-Act Peinture, alors que l’équipe de Raymond Chabot Grant Thornton a mis à la disposition de RadTech des bureaux au sous-sol de son bâtiment de la rue Labbé.
«Nous avons eu d’eux beaucoup de support. Pour le reste, nous avons réussi à faire une place dans l’ancien entrepôt de pièces pour l’emballage, tandis que la soudure a été transférée dans l’usine à côté de la bâtisse qui a brûlé», a expliqué M. Bérard.
Malgré la destruction d’une partie importante des installations, le président de RadTech a souligné que les commandes n’avaient pas trop souffert de l’événement.
«Dans les circonstances, l’équipe a fait un travail exceptionnel parce nous avons réussi à maintenir une cadence de production qui nous permettait de satisfaire nos clients, et ce, même si nous étions éparpillés un peu partout. Nous avons eu une très bonne participation de l’ensemble des employés que nous avons dû réaménager ailleurs et dans des espaces plus restreints», a-t-il conclu.