Robert Rousseau satisfait de l’annonce gouvernementale
Le directeur général du Cégep de Thetford, Robert Rousseau, se réjouit des 12 millions $ injectés par Québec dans les réseaux collégial et universitaire. Ce montant s’ajoute aux 55 millions $ alloués depuis le début de l’année scolaire dans le cadre du Plan pour la réussite en enseignement supérieur.
«Tout n’est pas encore paramétré, mais nous constatons qu’il y aura davantage de ressources au niveau de la formation continue, ainsi que des investissements pour améliorer l’encadrement auprès des étudiants ayant des problèmes d’apprentissage et de concentration. Cette clientèle est de plus en plus nombreuse parce qu’elle est mieux identifiée avant d’arriver chez nous», a mentionné M. Rousseau.
Des 12 millions $ que les établissements d’enseignement devront dépenser d’ici la fin de l’exercice budgétaire en cours, soit le 31 mars 2017, une somme de 3,7 millions $ servira à mieux encadrer et retenir les étudiants étrangers, principalement en région. «C’est quelque chose de nouveau. C’est une bonne nouvelle parce qu’avoir de l’intérêt pour venir étudier au Cégep de Thetford c’est une chose, cela en est une autre d’avoir les moyens pour y parvenir», a ajouté le directeur général.
Il faut savoir que les étudiants originaires de la France bénéficient actuellement d’une entente qui leur permet la gratuité des frais de scolarité au Québec. «Partout ailleurs, il y a des coûts à payer et ce n’est pas tout le monde qui est en mesure de les défrayer. Cette mesure va donc permettre à des étudiants de l’étranger de calibre de venir se former chez nous et d’obtenir une forme d’exemption ou des bourses en fonction de leur dossier académique», a renchéri M. Rousseau.
Le Cégep de Thetford compte près d’une centaine d’étudiants étrangers, soit environ 10 % de sa clientèle. Ils sont très importants pour la survie de l’établissement qui regarde du côté de l’Afrique pour en recruter davantage. «Nous sommes dans un creux de vague avec la clientèle locale. Nous savons que les choses vont s’améliorer, mais au moment où l’on se parle, pour avoir la masse critique d’étudiants dans chacun de nos programmes, c’est important de pouvoir miser sur des étudiants de l’extérieur de la région, que ce soit du reste du Canada ou de l’étranger», a conclu Robert Rousseau.