Thetford dévoile sa nouvelle image de marque

La Ville de Thetford Mines a procédé jeudi au dévoilement de sa toute nouvelle image de marque. Celle-ci vise à mieux soutenir le vent de changement et le dynamisme qui se font de plus en plus sentir dans la région.

Le contrat de la refonte de l’identité visuelle de la Municipalité a été confié, en juin dernier, à Parallèle Communication-Design inc. dans le cadre d’un appel d’offres. Le montant alloué se chiffre à 33 500 $.

Louis Brunelle, associé et vice-président directeur général de la firme Parallèle, estime que cette nouvelle identité visuelle permettra de hisser la ville parmi celles qui aspirent à être vues et appréciées par le plus grand nombre. «La conception repose sur les piliers de marque que nous avons identifiés à l’étape de la stratégie. En modernisant l’image, tout en nous inspirant de l’histoire de Thetford, nous sommes arrivés à une identité distinctive que tous les citoyens et les principaux acteurs de l’économie de la région pourront s’approprier et promouvoir au bénéfice de l’ensemble de la population. Son design traversera le temps et permettra un déploiement graduel et efficace durant les prochaines années.»

À noter que le mot «Mines» ne figure pas dans la nouvelle image de marque. Associé directement aux mines d’amiante, celui-ci représente maintenant une période de développement régional révolue. Les concepteurs de la nouvelle image se sont toutefois assurés d’y faire référence visuellement en utilisant le gris en trame de fond. «Le nom officiel de la Ville demeurera bien sûr Thetford Mines. Par contre, un des objectifs clairement établi était de créer une image forte et dynamique et de vendre la ville comme une destination privilégiée par les touristes, les résidents, les promoteurs, les industriels et les événements majeurs. Thetford répond à ça», a précisé le maire Marc-Alexandre Brousseau.

Lancement d’une campagne promo

Dans la même foulée, la Ville entend se doter d’un plan de campagne promotionnelle qui se déclinera sur différentes plateformes, et ce, à partir de mars prochain. «Thetford est fière de ses résidents, de ses acquis, de son histoire et de ce qu’elle a à offrir. Nous souhaitons que les citoyens et les gens d’affaires soient porteurs de cette nouvelle image, qu’elle vive à travers eux», a ajouté M. Brousseau.

Pour en venir au résultat présenté, la firme mandatée dans ce projet a travaillé en collaboration très étroite avec la Division des communications de la Ville afin de proposer une identité visuelle à l’image du milieu et de la population thetfordoise. Un atelier de co‐création a entre autres été réalisé avec 32 citoyens et représentants de différents secteurs d’activités l’automne dernier. Une analyse comparative de villes similaires a également été réalisée.

La création et le déploiement à venir de la nouvelle image de marque de la Ville sont rendus possibles grâce à une aide financière de 571 500 $ de Développement économique Canada. Elle a été consentie dans le cadre de l’Initiative canadienne de diversification économique des collectivités tributaires du chrysotile.


Un résultat d’appel d’offres dénoncé

Rappelons enfin que ce dossier avait suscité beaucoup réactions il y a quelques mois. En effet, plusieurs internautes, y compris des soumissionnaires et deux conseillers municipaux de l’époque, disaient avoir de la difficulté à comprendre le résultat du processus d’appel d’offres. Ils se demandaient aussi comment la Ville pouvait prôner l’achat local et du même coup donner un important contrat à une entreprise de l’extérieur, tandis que des firmes locales proposaient un prix plus bas et s’estimaient capables de faire le travail.

L’entreprise gagnante, Parallèle Communication-Design, dont les bureaux sont situés à Québec et Montréal, avait soumissionné à 33 500 $, tandis que Les Prétentieux l’ont fait pour un prix de 3300 $, Numérique Technologies à 11 750 $ et Studio Late Night à 14 900 $. Pour la partie de l’identité visuelle, la Ville avait prévu un budget de 40 000 $.

Le maire Brousseau avait mentionné que la Ville se devait de respecter le résultat de l’appel d’offres. «Nous ne sommes pas plus contents que ça ne soit pas une entreprise locale qui ait obtenu le contrat. Il s’agissait d’un processus avec pondération, c’est-à-dire qu’il y avait une grille de pointage et nous sommes tenus en vertu de la Loi des cités et villes de retenir le soumissionnaire ayant obtenu la note la plus élevée.»