THM dans l’eau de Thetford : jusqu’à la mi-avril pour trouver une solution
La Ville de Thetford Mines effectue actuellement des tests afin de régler le problème de trihalométhanes (THM) dans son eau. Si ce moyen ne s’avère pas efficace, elle devra effectuer une demande de subvention au ministère des Affaires municipales (MAMOT) afin d’installer un nouvel équipement.
Depuis environ trois semaines, les responsables de l’usine d’eau potable essaient de trouver une solution en effectuant plusieurs modifications au traitement. «Nous essayons de régler la façon dont on fait la chloration. Pour l’instant, nos tests ne se sont pas avérés concluants. Nous nous donnons jusqu’à la mi-avril pour trouver une solution avec l’équipement que nous avons présentement», a expliqué le responsable du volet génie et environnement à la Ville, Daniel Cyr.
Des modifications sur le réseau ont été essayées, mais en vain. Si les résultats des échantillons continuent de montrer des taux de THM au-dessus de la norme, Thetford Mines n’aura pas d’autre choix que de se tourner vers un autre équipement, ce qui devrait engendrer des coûts supplémentaires.
«Ce sera la firme Norda Stelo, notre consultant dans ce dossier, qui arrivera avec des solutions dans ce cas-ci. C’est certain que l’idéal ce sera de trouver une solution avant d’en venir là parce que c’est ce qui coûte moins cher, mais c’est possible que nous n’ayons pas le choix», a poursuivi M. Cyr.
Si l’achat de nouvel équipement devient nécessaire, la Ville devra effectuer une demande de financement au MAMROT. «Nous sommes en contact avec eux à ce sujet. Nous voulons régler le problème d’ici la fin de 2016, donc on devra faire vite», a affirmé le responsable du volet génie.
Rappelons que la Ville de Thetford Mines a inauguré sa nouvelle usine d’eau potable en 2013. Auparavant, elle était aux prises avec de hauts taux de THM dans son eau et malgré l’ouverture de l’usine, certains secteurs situés à l’extrémité de son territoire, comme Robertsonville et Pontbriand, demeurent avec des taux au-dessus de la norme de 80 microgrammes au litre. Quand des tests avaient été effectués en prévision de l’équipement à utiliser avant l’inauguration, ceux-ci avaient pourtant été concluants.
«La chloration est utilisée à plusieurs endroits et c’est ce que l’on utilisait déjà alors on voulait continuer avec ça puisqu’on avait l’expertise. Lorsque nous sommes finalement entrés en service, c’est là qu’on s’est rendu compte qu’on dépassait», a conclu Daniel Cyr.
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